Après avoir conquis le coeur des amateurs de jeux de combat exigeants, Arc System Works pourrait bien changer de philosophie pour le prochain opus de la licence Guilty Gear. Une réflexion qui sort tout droit de la bouche de Daisuke Ishiwatari, celui à qui l'on doit la série depuis ses débuts en 1998.
Avec trois jeux qui seront représentés lors de l'EVO 2018, à savoir Blazblue Cross Tag Battle, Guilty Gear Xrd : Rev 2 et Dragon Ball FighterZ, Arc System Works s'est clairement imposé comme une référence en matière de versus fighting. Si leurs maîtres-mots sont précision et technique, la recherche de l'équilibre pour concevoir un jeu de baston est un casse-tête sans fin pour satisfaire une branche de joueurs exigeants sans pour autant s'inscrire dans un genre de niche et laisser de côté de nombreux joueurs. Leur dernier jeu en date a changé la donne avec ses auto-combos rapides à sortir et visuellement spectaculaires, comme l'explique Daisuke Ishiwatari dans les colonnes de Destructoid :
Dragon Ball FighterZ a été développé en tenant compte des leçons tirées des précédents jeux Guilty Gear et BlazeBlue. En ce qui concerne Guilty Gear, c'est important pour nous de conserver le public que nous avons conquis, mais nous souhaiterions en même temps élargir notre base pour faire venir plus de joueurs. Chaque jour, nous essayons de trouver quel est le meilleur compromis Après avoir sorti Xrd Rev 2, ce qui a besoin d'être amélioré est désormais clair. L'une des choses que nous devons faire pour le prochain épisode est de réduire le nombre de systèmes et de mécaniques de jeu. C'est devenu trop compliqué pour tout le monde. Il faut s'attendre à cela pour le prochain jeu. Daisuke Ishiwatari, créateur de Guilty Gear
Une décision qui paraît logique après le succès incontestable de Dragon Ball FighterZ. Au passage, lorsqu'on l'interroge sur la possibilité de voir un Guilty Gear sur Switch, Daisuke Ishiwatari ne semble pas convaincu à cause des limites techniques de la console qui ne conviendraient pas aux ambitions graphiques de la licence, en assurant toutefois travailler sur la question.