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News jeu Interview - Riot Games débarque en France : Futurs jeux, eSport et avenir du studio
Profil de daFrans,  Jeuxvideo.com
daFrans - Journaliste jeuxvideo.com

Riot Games ou le petit studio américain qui a réussi à séduire le monde entier avec un seul et même titre. Il y a 8 ans, Brandon Beck et Marc Merrill, les fondateurs, ont propulsé le genre MOBA au centre de la scène vidéoludique avec League of Legends, une version revue et corrigée du mod Defense of the Ancients de Warcraft 3. Le succès est immédiat, trois années après son lancement, le jeu attire plus de 11,5 millions de joueurs chaque mois, avant de devenir en 2012 le jeu PC le plus joué au monde. Bref, pas besoin de beaucoup plus de chiffres, Riot Games est une véritable Success Story vidéoludique comme seul le pays de l’Oncle Sam sait nous en offrir.

Interview - Riot Games débarque en France : Futurs jeux, eSport et avenir du studio
Interview - Riot Games débarque en France : Futurs jeux, eSport et avenir du studio

Mais aujourd’hui, la firme se sent un peu à l’étroit et se lance dans une traversée de l’Atlantique destinée à se rapprocher des joueurs européens. Cocorico, c’est en France que Riot pose ses valises en premier avec l’ouverture d’un bureau dans notre capitale. C’est donc avec un certain plaisir, mais également avec une pointe de curiosité que nous avons rendu visite à cette nouvelle branche parisienne de la compagnie. Tout d’abord parce qu’elle a toujours été décrite comme une société à l’état d’esprit un peu à part, mais également en raison de l’explosion récente de l’eSport et de l’arrivée prochaine des LCS.

Interview - Riot Games débarque en France : Futurs jeux, eSport et avenir du studio
Guillaume Rambourg, manager de Riot France.

Riot n’affiche pas son logo à l’accueil de ses quartiers temporaires. Ce n’est pas un oubli nous explique avec humour l’un des nouveaux employés de la société, c’est pour éviter de se faire harceler par les fans. Il faut dire que les nerfs de héros, ça a tendance à énerver. Un petit tour en ascenseur plus tard, nous foulons le sol d’un cocon dans lequel se retrouvent des vétérans (ou presque) venus d’autres grandes boîtes du secteur. L’un a fait 12 ans chez Ubisoft, l’autre vient de chez CD Projekt - la firme américaine ne s’est pas entourée d’amateurs. C’est ainsi que nous rencontrons Guillaume Rambourt, directeur de ce bureau parisien et ancien employé de GoG. Heureux de pouvoir commencer une belle aventure au sein d’une grosse société à l’esprit startup, l’homme nous parle de manière très détendue de l’arrivée de Riot en France. Lorsque l’on évoque notre beau pays, le studio pense notamment au public déchaîné du All-Star de 2014 ou bien à celui des Worlds de 2015, mais c’est aussi une contrée qui rassemble énormément de joueurs qui méritent autant d’assistance que les américains :

Historiquement, on avait un bureau pan-européen à Dublin, qui s’occupait du jeu au quotidien pour tous les pays européens. Au final, quand on faisait le ratio entre le nombre de joueurs qu’on a en France et puis la petite équipe française qu'il y avait à Dublin, il y avait un décalage. L’idée c’est d’avoir plus d’impact local.

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La branche française ne fera pas de développement puisqu’elle se concentrera surtout sur la gestion de la communauté, l’eSport, le marketing, la relation avec les médias et les réseaux sociaux. Les objectifs sont multiples, mais l’équipe se fixe quatre grands buts. Tout d’abord, offrir une meilleure assistance, un meilleur contact aux joueurs actuels pour les accompagner dans les futures évolutions du jeu. Secondement, cette "voix Riot" sera aussi là pour en attirer de nouveaux, leur faire découvrir l’univers de League of Legends que ce soit en mettant en avant les mécaniques du titre ou via l’eSport.

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Avec Riot Games, l'eSport a pris une autre dimension.

Ce côté compétitif devra lui aussi être développé chez nous puisque comme l’explique Guillaume, il s’agit d’une discipline mondiale qui a su se transformer en discipline continentale. La prochaine étape est donc d’en faire un produit national, voire local. Enfin, le dernier objectif n’est pas des moindres, puisqu’il s’agirait de gérer l’arrivée des nouveaux bébés du studio. Avant de plonger dans les futures productions de la firme, nous allons nous pencher sur l’avenir de League of Legends et de sa communauté.

Accompagner et faire grandir sa communauté

Interview - Riot Games débarque en France : Futurs jeux, eSport et avenir du studio
Le classement est d'une importance capitale pour de nombreux joueurs.

Si l’enrichissement de son produit phare reste l’une des priorités de Riot Games, il est clair que l’accompagnement de sa communauté l’est au moins tout autant. Et la communauté de League of Legends a rapidement décidé une chose : LoL est un jeu eSport. Le studio a donc rapidement adopté cette logique, lui fournissant des outils, mais également un cadre destiné à faciliter la compétition.

Il est clair que le résultat est là, League of Legends est aujourd’hui considéré comme l’un des rois de l’eSport avec des millions de spectateurs chaque année. Pour faire grandir ce chiffre, Riot joue sur deux tableaux. Le premier étant évidemment l’amélioration de son jeu, l’ajout de fonctionnalités pour le rendre toujours plus attrayant et le second, l’utilisation de l’eSport comme d’une vitrine pour les nouveaux venus. Tout comme pour le football, la firme souhaite que chacun trouve sa façon de jouer à LoL, que ce soit une fois de temps en temps ou avec l’envie de devenir le meilleur du monde. Mais dans les deux cas, elle espère que l’eSport réunira les communautés :

Il y a des joueurs qui ont envie de jouer de manière totalement "casual", juste pour s’amuser avec leurs potes et pour nous, c’est totalement valable et pertinent comme approche. Il y en a d’autres qui souhaitent vraiment se développer parce qu’ils pensent avoir un talent. Notre objectif c’est de créer vraiment un écosystème où chacun s’y retrouve. Pour nous l’intérêt, c’est que les gens jouent entre eux, qu’ils prennent du plaisir avec League of Legends et qu’ils y reviennent parce qu’ils en ont envie, pas parce qu’ils sont obligés.

On ne veut pas créer l’eSport comme un produit élitiste qui est hors d’atteinte, on veut vraiment faire de la place pour tous ceux qui veulent jouer, de la manière qui leur semble la plus pertinente.

Interview - Riot Games débarque en France : Futurs jeux, eSport et avenir du studio
Faker, l'un des rois de LoL.

Après avoir construit son empire autour de l’eSport, Riot souhaite rassembler autour de cette discipline, que ce soit en tant que fan dans la foule ou en tant que professionnel sur la scène. Pour cela, la première idée est d’aider les stars ou futures stars à se forger une communauté. En plus de créer des liens entre les joueurs, cela permet aux meilleurs d'être soutenus dans leur quête de victoire :

Par rapport aux joueurs pro, il faut que l’on crée tout un écosystème qui leur donne la possibilité de trouver leur place et de se pérenniser là-dedans. Que ce soit par le biais des contrats de travail, que ce soit par le biais des revenus générés… Il faut aussi créer une relation entre les joueurs pro et puis les fans. Je pense que tout joueur pro, c’est humain, a envie d’exciter les foules, a envie d’être quelqu’un qui inspire.

Il faut qu’on crée cette passerelle avec les fans qui est très importante à mes yeux. Si c’est au final pour jouer uniquement en ligne sans avoir ce contact humain avec les fans, c’est un peu dommage. Il faut aussi que l’on crée cette passerelle dans le monde réel.

Créer cette relation entre les fans et les joueurs pros, voici donc l’un des objectifs de la délégation qui répondra pour Riot en France. En plaçant l’eSport au centre de son écosystème, la firme espérera ainsi rassembler sa communauté autour d’une discipline à même d’exciter les foules, mais également d’attirer de nouveaux joueurs. Et si ces derniers devenaient eux aussi des professionnels ? Le studio californien compte leur faciliter la tâche, comme pour aider à la formation des générations futures :

Pour ce qui est des joueurs "casuals", les joueurs quotidiens de League, il faut qu’on leur donne des outils et de la connaissance pour qu’ils aient envie de jouer de manière compétitive entre eux. Que ce soit à des fins purement de fun et de jeu social pour s’éclater ou bien que ce soit à des fins plus compétitives pour ceux qui ont vraiment de l’ambition.

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Mais entre les pros et les joueurs plus "casuals", il existe toute une frange de fans qui n’est pas à négliger, celle des valeurs montantes. Toutes ces personnes qui passent des dizaines d’heures sur le jeu dans l’espoir de finir sur la même scène que ceux dont ils regardent les replays en boucle. La prise en charge de ces joueurs est clairement l’un des points faibles du système mis en place par Riot. Trop bon pour se contenter des petits tournois communautaires en ligne, mais pas encore assez pour prétendre aux LCS, ces passionnés ont bien du mal à survivre dans cet entre-deux. Heureusement, Guillaume nous répond que son équipe est bien consciente du problème et travaille actuellement à le résoudre :

Oui, il faut qu’on fasse quelque chose en la matière. Ce que l’on a fait avec l’eSport, c’est qu’on a créé un produit porte-étendard, professionnel, mais du coup, quelque peu élitiste. C’est un peu hors d’atteinte pour les joueurs que tu as décrit (ndlr : les joueurs de très haut niveau, mais ne parvenant pas à intégrer les LCS). Il faut qu’on crée tout un chemin aspirationnel, tout un tremplin qui emmène vers le monde pro avec différents sous-écosystèmes. C’est clairement quelque chose que l’on va développer, on travaille dessus. C’est énormément de discussions, il y a énormément d’idées, (…) mais ce qui est certain c’est qu’à partir de 2018, notamment en France, on va vraiment aider ces joueurs-là à trouver leur place.

Pour prendre un concept déjà existant dans le sport traditionnel, nous avons ainsi fait l’analogie avec la ligue 2 qui reste le système classique dans le football, le basket, le handball et de nombreuses autres disciplines. Même si le concept s'en rapproche, notre interlocuteur préfère parler de division semi-professionnelle.

Les détails sont encore à confirmer, mais disons que, pour reprendre votre analogie, ce sera plus une ligue 2, oui. Dans le sens "semi-pro" et il restera toujours la dimension pro au-delà, mais l’idée c’est vraiment de créer des paliers et des passerelles entre différents écosystèmes et que chacun puisse, au gré de ses envies, au gré de son talent, se développer et puis monter.

Notre reportage sur les Worlds de 2015

Les LCS : direction France !

Interview - Riot Games débarque en France : Futurs jeux, eSport et avenir du studio

L’autre raison pour laquelle Riot France nous a invités dans ses locaux temporaires, c’est pour nous annoncer que la prochaine finale des LCS se déroulera en France et plus précisément à l'Accord Hotel Arena de Paris. Les 2 et 3 septembre, cette grande fête se tiendra donc notre beau pays le temps d’un week-end et rassemblera les meilleures équipes européennes. En attendant d’avoir une date plus précise, Guillaume nous explique les ambitions du studio :

Avec chacun des LCS, on apprend, on itère, on se développe. La dernière à Hambourg pour les finales du printemps, ça a rassemblé 12.000 personnes sur deux jours avec un pic à 7.100 personnes le dimanche, qui est le jour des finales. Notre but ce serait de se développer, de faire mieux que Hambourg si possible, de passer un cap. Je pense que c’est faisable, la France étant une place forte de l’eSport pour League of Legends. Au-delà de ça, on a déjà fait des All-stars en 2014, on a fait des Worlds en 2015 en France et puis il y a un public de dingue.

Quand on parle à Riot, que ce soit à nos collègues coréens ou américains, le public français a marqué au fer rouge tous les gens de Riot. C’est pour ça aussi qu’on a pris Paris comme destination pour les finales des LCS. On veut en faire le meilleur show LCS qu’on a pu faire jusqu’à présent, c’est un peu ça l’ambition.

Interview - Riot Games débarque en France : Futurs jeux, eSport et avenir du studio

Mais en dehors de l’aspect sacré de la compétition, ces finales sont l’occasion parfaite pour rassembler les fans, pour fêter League of Legends avec la communauté. À la manière d’une convention, les dirigeants espère que les visiteurs passeront autant de temps à assister aux matchs qu'à s'amuser avec les diverses animations annexes :

Au-delà des finales elles-mêmes, à côté de ça, on va essayer d’en faire une grande fête. On va ramener des visages connus de l’eSport en France, on va demander aux influenceurs les plus sympas de venir, on va essayer de faire quelque chose avec les joueurs, on va demander aux cosplayers français de venir. On veut créer plein d’activités autour de l’événement pour que les joueurs viennent une ou deux heures avant les finales et qu’ils partent une ou deux heures après. Qu’ils ne viennent pas simplement pour s’assoir, mais que pour eux, ce soit une grande fête.

Malgré ce que les joueurs pourraient imaginer, ces compétitions grandioses n'ont pas vocation à remplir les caisses du studio. Au contraire, comme nous l'a expliqué notre interlocuteur français, les LCS ont pour but d'offrir aux fans un lieu de rassemblement qui fait évidemment office de vitrine pour la société. Non sans humour, Guillaume nous a même précisé qu'il rêverait de voir Emmanuel Macron venir faire un tour durant l'événement.

Notre but pour le moment, ce n’est pas de faire de l'argent avec ça. C'est vraiment de célébrer League of Legends, de donner du fun aux joueurs et qu'ils puissent s'éclater. Ce n’est pas avec les revenus du ticketing que l'on va faire des milliards, bien sûr que non. Notre but c'est vraiment de créer une fête. Il y a d'autres boites qui vont beaucoup à la gamescom, à l'E3... Ce n'est pas quelque chose que l'on trouve forcément très pertinent, on préfère célébrer l'univers League of Legends et dire merci aux fans à travers des événements eSport.

"Ajouter le S à Riot Games"

L’idée c’est de faire beaucoup mieux sur League of Legends en France et de pouvoir accueillir nos futurs bébés dans les meilleures conditions.

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Rising Thunder, un titre qui avait séduit les amateurs de Versus Fighting.

Voici comment résumer le mieux le travail de cette succursale française. Les futurs jeux étant revenus assez régulièrement dans la conversation, on imagine sans mal qu'ils ne tarderont pas à être annoncés. Vous voulez un indice ? Radiant Entertainment, développeur du très prometteur Rising Thunder a été racheté le 8 mars 2016. Dix jours plus tard, le studio annonçait l'annulation de son jeu de combat, expliquant se concentrer sur la conception d'un nouveau titre... Bien sûr, il ne s'agit là que d'une supposition, mais nous verrions bien les héros de League of Legends au sein d'un jeu de baston aussi profond que l'était Rising Thunder.

Concernant ses futures productions, Riot affirme ne pas réfléchir de manière trop mécanique. L’eSport n’est pas une nécessité, ce que les développeurs recherchent, c’est un jeu qui plairait autant aux fans qu’à eux. Si cela doit donner un jeu console ou mobile, qu’il en soit ainsi, la société californienne ne se ferme pas de portes :

L’approche qu’on a par rapport à nos futurs jeux et par rapport à l’ajout du S de Riot Games, est qu’on ne réfléchit pas du tout sous le prisme business dans le sens "Est-ce que le jeu doit être eSport, oui ou non". "Est-ce que le jeu doit être mobile, oui ou non". En fait, notre approche c’est vraiment, on essaye de développer une expérience de jeu qui est vraiment fraîche. Si elle est propice à l’eSport, soit, on considèrera cette option. Si c’est plus sympa de jouer sur mobile ou sur console que sur PC, alors ce sera un jeu console ou mobile. Pour nous c’est vraiment le gameplay qui entre en ligne de compte en premier lieu.

Interview - Riot Games débarque en France : Futurs jeux, eSport et avenir du studio

« Gameplay first », un adage que Blizzard a érigé au rang de véritable mantra et dont Riot Games semble avoir hérité. Tout comme Warcraft, League of Legends est aujourd'hui une propriété intellectuelle extrêmement convoitée et le studio veille à sa bonne utilisation. Ainsi lorsque l'on pose la question d'une éventuelle adaptation au cinéma, ou l'utilisation de son univers dans un autre jeu, la firme se montre très prudente :

Il y a beaucoup de demandes, c'est certain. C'est comme toutes les grandes propriétés intellectuelles qui existent, on est constamment approché pour faire des tas de choses. De notre côté, on a déjà fait du marchandising, on a fait des livres collectors avec des artworks. Notre but à nouveau, c'est de faire de League of Legends une IP (ndlr : franchise) qui dure pendant des décennies si possible. On a des tas de réflexions en interne sur comment épaissir cette IP au-delà du jeu, etc.

Notre manière de voir les choses, c’est le prisme de la pertinence. On fera quelque chose si ça a vraiment du sens pour les joueurs, pas simplement pour dire "on vient de faire un film", "on vient de faire une série", "on vient de faire quelque chose, c’est fantastique". Il faut que ça ait de la résonance, il faut que ça parle aux joueurs en premier lieu, il faut que ce soit qualitatif. Ce qu’il y a de plus cher pour nous, c’est l’univers League of Legends, c’est tous ces joueurs qui y croient et on ne veut vraiment pas impacter cette relation-là. On fera sûrement des choses, mais on le fera uniquement si ça a du sens et si c’est qualitatif pour les joueurs.

Interview - Riot Games débarque en France : Futurs jeux, eSport et avenir du studio

Avec l’ouverture de ce nouveau bureau européen, Riot Games part donc à la conquête de notre continent avec quatre grandes envies : offrir une assistance aux joueurs actuels, continuer à en attirer de nouveaux, développer l’eSport à l’échelle nationale et préparer le terrain pour l’arrivée des prochains titres du studio. Une vision du futur assez précise qui forcera ainsi la société à sortir de sa zone de confort avec l’annonce de nouvelles productions. Il faut dire que si la firme a effectué un travail d’orfèvre en ce qui concerne League of Legends, cela fait désormais 8 ans que son économie repose sur cet unique titre.

Evidemment, nous n’avons pour le moment aucune date, mais nous avons hâte de voir si les équipes californiennes parviendront à reproduire le succès immense de LoL. Concernant ce dernier, il faudra s’attendre à une belle expansion de l’aspect compétitif et notamment l’arrivée de cette fameuse ligue reliant les professionnels et les semi-professionnels. Que vous soyez de ceux-là ou simple amateur, la prochaine grande étape prendra place dans notre pays au début du mois de septembre avec la finale des LCS. Une belle chance pour la France qui reste clairement l’un des pays les plus accueillants pour l’eSport et ça, c'est Riot Games qui le dit !

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Commentaires
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OBeer OBeer
MP
Niveau 9
le 28 juin 2017 à 20:10

Vu comment il gère leur jeu LoL, je risque pas de m'attarder sur cette équipe de chèvres...
Jamais le jeu n'a été équilibré, les mises à jour majeur ont lieux toutes les 2/3 semaines, pas le temps de s'habituer à une méta que tout change, seuls Zed et Yasuo continuent de planer sur le jeu.
Bye bye Riot.

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