
Commercialisant un outil de hack permettant notamment de voir les ennemis à travers les murs dans Overwatch, la société Bossland GmbH a récemment subi le marteau de la justice et s'est délestée de plus de 8,5 millions de dollars, reversés à Blizzard Entertainment.

L'affaire remonte à l'été dernier, lorsque Blizzard a intenté un procès à Bossland à cause de l'outil "Watchover Tyrant". Celui-ci permet en effet de voir la position des ennemis à travers les murs, leur état de santé et leur nom, ce qui constitue déjà un comportement assez détestable. De plus l'entreprise s'engraissait sur le dos de Blizzard en demandant à ses clients la coquette somme de 12,95 euros par mois.
Tout ceci a touché à son terme plus récemment, lorsque le développeur américain a finalement remporté son procès en l'absence de défense de Bossland GmbH. Les 8,5 millions de dollars demandés par Blizzard ont été acceptés puisque la société a exactement droit à 8.563.600 dollars de dommages-intérêts, plus les 174.872 dollars de frais d'avocat remboursés par Bossland. Bien entendu le vendeur de hacks a l'interdiction de publier de tels outils pour tous les jeux de Blizzard (car il en vendait aussi pour WoW)... sur le territoire américain. Le combat n'est donc pas terminé.
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