Le feuilleton ZeniMax vs. Oculus VR semblait clos, et n'est en réalité pas encore terminé tandis que les deux parties demeurent en profond désaccord. En effet étant donné que la justice a établi que les logiciels d'Oculus VR reposent sur un code appartenant à ZeniMax, ce dernier désire retirer ces produits du marché.
Sans doute avez-vous croisé, au fil des ans, l'une de nos news traitant du sujet : voilà trois ans que la société ZeniMax a déposé une plainte à l'encontre d'Oculus VR, créateur des casques de réalité virtuelle Oculus Rift et Samsung Gear VR. L'objet de ce grief : le code sur lequel sont basés ces appareils et leurs jeux, et qui serait fondé sur une technologie de ZeniMax acquise par John Carmack, actuel directeur technique de l'Oculus Rift, tandis qu'il travaillait encore chez cet employeur.
Sur les quatre milliards de dollars demandés initialement, Oculus a dû verser à l'issue du procès en ce début de mois la somme de 500 millions de dollars, dont 50 sont allés dans la poche de ZeniMax pour violation de droit d'auteur. Une somme qui paraît un peu légère selon l'entreprise américaine, qui vient de déposer une nouvelle demande d'injonction : selon elle puisque les jeux et logiciels fonctionnant sur Oculus Rift et Samsung Gear VR sont basés sur un code lui appartenant, ils doivent être retirés du marché.
Si le tribunal décide de ne pas répondre à cette demande d'injonction, ZeniMax souhaite recevoir un dédommagement continu de 20% des recettes dérivées des produits contenant sa propriété intellectuelle. ZeniMax a parlé, et nous connaîtrons la défense d'Oculus ainsi que le verdict de la justice à l'issue du nouveau procès qui se profile.