Valve a répondu aujourd'hui avec force à la Commission des Jeux de l'État de Washington, qui accusait la société de faciliter les jeux d'argent illégaux et la sommait de prendre des mesures en un temps record.
Nous vous en parlions en effet en début de mois, l'éditeur de Counter-Strike : Global Offensive a reçu une lettre assez sévère de l'État de Washington (État où est basé Valve) concernant les trafics illégaux. Comme vous le savez peut-être le FPS en ligne met en avant des microtransactions et des échanges de skins d'armes a priori inoffensifs. Hélas des personnes mal avisées détournent ces biens prenant parfois beaucoup de valeur, pour s'en servir comme une monnaie d'échange sur des sites de casinos en ligne.
Pour l'État de Washington, Valve a une responsabilité dans ces dérives et facilite le processus ; il a demandé en début de mois à l'éditeur de retrousser ses manches d'ici le 14 octobre. Appuyée par le conseiller légal Liam Lavery, l'entreprise répond aujourd'hui à la justice en ces termes :
Comme nous l'avons expliqué à de multiples occasions, Valve n'est pas impliqué dans des jeux d'argent et n'en fait pas la promotion ; nous ne "facilitons" pas les jeux d'argent. Steam et CS:GO sont en adéquation avec la loi de l'État de Washington. Nous avons été surpris et déçus de voir que la commission a choisi d'accuser publiquement Valve d'activités illégales et de menacer nos employés de poursuites pénales.
Pas décidée à céder, l'entreprise fait ainsi valoir ses droits et rappelle qu'elle transmet des lettres à tout site illégal qu'elle repère. L'avenir nous dira quelle sera la suite de ce feuilleton...
Counter-Strike : Global Offensive : Course à l'Armement