Après le refus de Gameloft face à l'OPA de Vivendi, la société de Bolloré n'a pas tardé à répliquer en augmentant sa proposition concernant Gameloft et en intensifiant sa présence au sein du capital d'Ubisoft. Vincent Bolloré accentue la pression sur les deux éditeurs français et semble enclin à faire plier ces derniers à grand renfort de planches à billet.
C'est par le biais d'un communiqué que Vivendi a annoncé détenir désormais 15.66% de la société d'Yves Guillemot et l'annonce fut claire et concise.
Vivendi, déjà premier actionnaire en capital d’Ubisoft, déclare avoir franchi le 23 février le seuil légal des 15 % et détenir 15,66 % du capital de la société de jeux vidéo.
Quant à une prise de contrôle, celle-ci n'est pas à l'ordre du jour, la société de V. Bolloré souhaitant collaborer avec Ubisoft. Dans le cas où une collaboration s'avérerait impossible, Vivendi s'octroierait le droit de prendre le contrôle de l'éditeur.
ces achats n'ont pas été spécifiquement conçus comme une étape préparatoire à un projet de prise de contrôle d'Ubisoft
qu'aucune décision n'a été prise en l'état concernant un éventuel dépôt d'offre publique d'acquisition sur les titres d'Ubisoft
Vivendi continue de souhaiter l'établissement d'une collaboration fructueuse avec Ubisoft, à défaut de quoi Vivendi n'exclut pas de prendre le contrôle d'Ubisoft
Dans le même temps Vivendi a publié un second communiqué détaillant sa nouvelle proposition concernant son OPA sur Gameloft. Cette fois-ci, Vivendi débourserait 7.20€ par action pour une valorisation de Gameloft à hauteur de 610 millions d'euros. Un message clair de Vincent Bolloré donc, les investisseurs étant prêts à baisser pavillon en échange d'un effort supplémentaire de Vivendi pour un montant de 7.30€ par action.
L'avenir s'obscurcit pour Gameloft et Ubisoft, perdant % après % leur indépendance au profit de Vivendi et ses 6 milliards de liquidités. Cet affrontement ne fait que commencer. C'est désormais à Ubisoft et sa société "jumelle" de répliquer.