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La future puce GP100 en préparation chez NVIDIA, et qui établira pour sûr de nouveaux records de gros chiffres, vient de faire l'objet de nouvelles estimations sur sa puissance de calcul brute supposée...
NVIDIA n’étant toujours pas enclin à partager avec nous les informations techniques concernant ses futurs processeurs graphiques sur micro-architecture Pascal, il faut une fois de plus s’en remettre à un document alternatif pour tenter de se faire une idée de la puissance visée par ces derniers.
Ainsi, si l’on en croit le slide repéré par 3DCenter et tiré d’une présentation datant de juin 2015 mise au point par Manuel Ujaldon, professeur universitaire espagnol qui suit de très près l’évolution de la puissance de calcul brute des GPU, NVIDIA viserait avec sa plus grosse déclinaison de Pascal (le GP100) les 12 TFlops en Single Precision, et les 4 TFlops en Double Precision. Un ratio de 1 pour 3 qui est celui que l’on retrouvait déjà sur les cartes GeForce de la génération Kepler, alors que les plus récentes cartes Maxwell donnaient un avantage net aux calculs en Single Precision.
Il n’en aura pas fallu plus pour que certains s’amusent à essayer d'extrapoler des spécifications techniques à partir de ce qui ne reste qu'une rumeur. Par exemple, nos confrères de VideoCardz estime sur cette base que le GP100, s’il est cadencé à 1000 MHz, pourrait contenir 6144 CUDA Cores répartis au sein de 48 unités “SMP”, pour Streaming Multiprocessor Pascal. Rappelons que le GM200 de la GeForce GTX Titan X compte, au complet, 3072 CUDA Cores répartis au sein de 24 SMM…
En abandonnant le process de gravure 28 nm pour le 16 nm FinFET du fondeur TSMC, NVIDIA serait donc en mesure de doubler le nombre de processeurs CUDA intégrés à ses cartes graphiques les plus puissantes… par rapport aux cartes de la seconde génération Maxwell qui sont déjà très impressionnantes sur le front de l’efficacité énergétique. Et cela, sans compter l'intégration de mémoire “3D” HBM 2.0. Impressionnant sur le papier, certes, mais il faut toutefois largement relativiser ses projections, qui ne tiennent pas compte des progrès réalisés sur le front de l'architecture, et dont on ne sait rien. Quoi qu'il en soit, on sent bien que le match qui se prépare sera l'un des plus intéressants qui ait eu lieu ces dernières années, tant les vecteurs d'améliorations semblent avoir été multipliés.