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News événement Les Worlds, vitrine du phénomène League of Legends
Profil de Kere,  Jeuxvideo.com
Kere - Journaliste jeuxvideo.com

Les Worlds, vitrine du phénomène League of Legends

Depuis jeudi dernier, les Worlds de League of Legends passionnent les amoureux du moba de Riot. Plus gros évenement eSport de l'année, cette compétition confirme une nouvelle fois qu'elle n'a pas d'équivalent.

Les Worlds, vitrine du phénomène League of Legends
Le début des Worlds sur Twitch.

Jeudi 1er octobre, 16 heures, les Worlds s'installent doucement sur Twitch et la plate-forme de streaming affiche déjà des chiffres impressionnants alors que les joueurs n'ont pas encore investi la Faille de l'Invocateur : plus de 900 000 personnes attendent le début des hostilités entre Fnatic et Invictus Gaming, match d'ouverture du championnat du monde de League of Legends. L'audience ne fera que croître pour arriver à un chiffre saisissant : dimanche, à 17 heures, plus de 100 000 Français étaient devant les streams francophones diffusant l'affrontement entre Fnatic et Cloud 9, du jamais vu dans l'histoire du streaming jeu vidéo tricolore, bien plus que de nombreuses audiences de la TNT. Les spécialistes de l'eSport s'y attendaient mais ont tout de même du mal à y croire. Les novices et médias généralistes découvrent l'ampleur du phénomène. Dans un sport électronique qui ne cesse de grossir, League of Legends est hors-norme et le confirme une nouvelle fois. Oui, mais pourquoi?

Les Worlds, le championnat du monde du plus gros jeu eSport

Depuis 2011 et son premier championnat du monde, League of Legends occupe solidement la place de jeu leader dans le monde du sport électronique, très loin devant Counter-Strike : Global Offensive, Dota 2, HearthStone : Heroes of Warcraft, Call of Duty, World of Tanks, Starcraft II ou encore Heroes of the Storm.

Les Worlds, vitrine du phénomène League of Legends

Les chiffres officiels sont rares, mais en 2014, son éditeur, Riot Games, annonçait plus de 67 millions de joueurs actifs, avec des pics pouvant atteindre plus de 7 millions de connexions simultanées. A titre de comparaison, en 2014 toujours, Dota 2, son grand rival dans le domaine des moba free-to-play, affichait la solide barre des 10 millions de joueurs.

Au niveau des spectateurs aussi, League of Legends fait la course en tête. C'est le jeu le plus suivi sur Twitch pendant toute l'année, à l'exception de rares événements eSport sur CS:GO ou Dota 2. L'organisation des Worlds est l'occasion pour le jeu d'exploser tous les chiffres : 32 millions de téléspectateurs uniques pour l'édition 2013, 27 millions l'an passé. Aucun autre titre eSport n'a approché de tels chiffres.

Les Worlds, vitrine du phénomène League of Legends
Faker aux All-Star 2014

Il faut dire que les Worlds ont des airs de Coupe du Monde : pendant un mois, seize des meilleures équipes au monde s'affrontent pour le sacre ultime, se partageant au passage plus de 2 millions de dollars. Les meilleurs joueurs sont là et ils font le spectacle : MadLife, Shy, Toyz et les M5 en 2012, Faker en 2013, DanDy et Mata l'an passé, des monstres pour animer des matchs marquants. Le succès est une évidence, qu'on aime ou non League of Legends et l'eSport, mais comment l'expliquer?

Riot Games, l'éditeur malin

La réussite de League of Legends et l'attrait toujours plus grand pour ses compétitions sont en grande partie liés à l'éditeur du jeu. Depuis sa sortie, le titre ne cesse d'être mis à jour, avec l'ajout de héros, des ajustements sur les compétences de ceux déjà en place, des refontes de la carte, des balises, de skins... League of Legends est en perpétuel mouvement, une nécessité pour un free-to-play qui se repose beaucoup sur ses micro-transactions.

Riot a également bénéficié d'un contexte favorable : lors de sa sortie, le patron des moba, Dota, était en fin de vie, sa suite arrivait doucement. Le champ était libre. Plus accessible que le modèle, il a également su séduire un public plus large.

Les Worlds, vitrine du phénomène League of Legends
League of Legends à la Gamescom 2013.

Au niveau eSport, Riot est le grand artisan de son succès : l'éditeur contrôle tout et ne laisse rien au hasard. Il faut dire que l'enjeu est grand. Pour un titre comme League of Legends, il est bien difficile d'exister médiatiquement et donc d'attirer de nouveaux joueurs, en se basant simplement sur son contenu : pas de DLC à mettre en avant, pas de suite, pas de présence à l'E3, à la Gamescom ou à la Paris Games, pas de couverture dans la presse généraliste. Le même problème touche d'autres titres, comme Counter Strike ou Dota 2. L'eSport est donc une opportunité et une nécessité : les compétitions, leurs succès, les commentateurs, les joueurs se retrouvent dans la presse spécialisée et généraliste, offrant par ricochet une couverture médiatique au jeu. Celui-ci s'installe dans les grands salons en y organisant des tournois, comme une finale des LCS (le championnat européen) à la Gamescom en 2013.

Conscient de l'immense enjeu que représentait l'eSport, Riot a pris les choses en main. Progressivement, l'éditeur a organisé la quasi intégralité du sport électronique sur son jeu : les compétitions officielles sont produites par ses équipes avec des streams rigoureusement encadrés. Les compétitions indépendantes (Dreamhack) sont rares et privées des meilleures équipes. En effet, Riot organise un championnat dans chaque grande région du monde (USA, Europe, sud-est de l'Asie, Corée du Sud, Chine, Turquie, Brésil) avec des partenaires. Les équipes qui y participent peuvent accéder aux Worlds et ne peuvent participer librement à des tournois annexes. Pour cela, il faut un accord de l'éditeur, et c'est rarement le cas. Les meilleures équipes du monde ne participent ainsi quasiment qu'à des compétitions made in Riot. Les joueurs signent un contrat avec l'éditeur et touchent un salaire.

Les Worlds, vitrine du phénomène League of Legends
Un des moments forts de ces Worlds 2015 : le pentakill de Balls contre Fnatic.

Ce contrôle total peut paraître douloureux mais il a permis à Riot de faire de son eSport ce qu'il est aujourd'hui et d'expliquer le phénomène que nous rencontrons aujourd'hui avec les Worlds. Tout au long de l'année, les équipes s'affrontent au sein de leur région, sans jamais s'opposer aux autres ténors du globe. Les matchs s'enchaînent mais certaines affiches n'arrivent jamais. Pour un fan de Fnatic par exemple, les mois se succèdent en se demandant ce que son équipe pourrait faire contre les Américains de TSM ou les Chinois de LGD. Les All-Star offrent un premier aperçu de l'état de la scène internationale mais ce sont réellement les Worlds qui permettent de voir les meilleures équipes du monde s'affronter. Ainsi, ce championnat du monde a des airs d'inédit, d'événement unique au cours de l'année, qu'il ne faut pas rater. On peut faire un parallèle dans le monde du football avec la Ligue des Champions. Il est possible de voir le PSG affronter Ajaccio, Nice ou Lyon, mais que vaut le club de la Capitale contre les ténors européens ? Seule la Ligue des Champions permet d'obtenir cette réponse, rendant ainsi cette compétition si spéciale et suivie. C'est la même chose pour les Worlds. Ce cloisonnement régional, imposé habillement par Riot, lui permet ainsi d'organiser une grande réunion de famille que personne ne veut rater, joueurs comme spectateurs.

Ajoutons à cela l'organisation toujours plus marquante de ces Worlds : une finale au Staple Center de Los Angeles (le parquet des Lakers), un concert d'Imagine Dragon en introduction, des sites différents chaque année, une scène spectaculaire, des reportages, des trailers, une mise en scène pleine de maitrise... L'eSport devient un spectacle qui impressionne et l'éditeur n'est pas le seul à le faire.

Les Worlds 2015, un contexte favorable

Les Worlds, vitrine du phénomène League of Legends

Le championnat du monde, commencé jeudi, fait davantage parler que les années passées, en tout cas chez nous. Il faut dire que tous les éléments sont combinés pour. Le premier tour se joue en France, avant de partir vers l'Angleterre, la Belgique puis l'Allemagne. La présence d'une telle compétition sur notre sol ne peut que motiver le public français à y jeter un coup d'oeil.

Cela n'est pas tout : parmi les seize équipes engagées, deux formations européennes génèrent autour d'elles un véritable engouement. Fnatic et Origen sont deux des trois représentantes du Vieux Continent et leur popularité est immense. Nous en parlerons plus tard sur notre site mais sachez que leurs matchs ont été les plus suivis. Pour le public français, il y a un petit plus non négligeable : elles comptent chacune un Français dans leur rang, YellowStar chez Fnatic et soAZ chez Origen, deux joueurs à l'immense renommé sur League of Legends. Forcément, leur présence attire les Francophones devant leur écran. Déjà populaires, Fnatic et Origen ont su encore plus séduire les foules lors de la première semaine de compétition. En match d'ouverture, Fnatic a surclassé les Chinois d'Invictus Gaming, pourtant favoris. De son côté, Origen a gagné ses trois matchs dans un groupe difficile, battant au passage les champions Chinois de LGD et les solides Coréens de KT Rolster, une sensation amplement relayée sur les réseaux sociaux.

Un autre élément joue pour ces Worlds : les cinq grandes régions ont des équipes qui peuvent prétendre à la victoire ou qui ont marqué les esprits cette semaine : Fnatic et Origen pour l'Europe donc, mais aussi ahq pour l'Asie du Sud-Est, Cloud 9 et leur parcours remarquable, les terreurs coréennes (avec SKT en tête) et l'armada chinoise mise à mal. Toutes ces grandes régions du monde, et leurs communautés, ont de quoi s'emballer et suivre attentivement la compétition.

Les Worlds, vitrine du phénomène League of Legends

Nul doute que les Worlds 2015 continueront encore de faire parler. La première semaine a été superbe mais les plus grosses affiches ne sont pas encore arrivées. Vous pourrez les suivre sur Millenium avec un mini-site dédié aux Worlds créé pour l'occasion. Vous y trouverez tous les matchs en direct et les résultats. Millenium organise également une diffusion des matchs en public : les demi-finales le 24 octobre à l'Arena eSport de Levallois et le 25 octobre au Comédia à Paris, ainsi que le 31 octobre au Centre de Congrès de Lyon pour la finale. Retrouvez plus d'informations ci-dessous.

Les trois événements organisés par Millenium pour les phases finales

Millenium Web TV eSport PC Riot Games MOBA Stratégie Multi en ligne Heroic Fantasy
Commentaires
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texaspower texaspower
MP
Niveau 7
le 08 oct. 2015 à 08:16

les worlds sont vraiment mous en ce moment. des match a 1/1 apres 20 minutes de jeu, j ai aime les chinois qui essayaient de mettre de l action meme si parfois ils l ont paye. mais perso voir un febiven bouffer 250 cs tout seul pendant 25 minutes a 0/0/0 avec oriana ou azir, et en plus perdre la game, ca me fait pas lever la tige.

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