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Le modèle économique des DLC qui viennent s'ajouter au jeu de base moyennant un certain montant est devenu monnaie (trop ?) courante au sein de l'industrie du jeu vidéo et cela vaut également pour les licences AAA. Un rédacteur de Kotaku s'est intéressé aux nombreux DLC rattachés à la série Train Simulator, pouvant tous être achetés pour Train Simulator 2016, et qui valent plus de 3.000 $ une fois mis côte-à-côte.
Comme vous le savez, le prix des contenus téléchargeables de jeux vidéo varie en fonction du contenu qu'ils proposent et peuvent aller de quelques euros seulement à plusieurs dizaines d'euros s'il s'agit de DLC importants et plus particulièrement à destination des triple A. Mais certains jeux cumulent les DLC et sans que ces derniers soient vendus à des prix excessifs, leur nombre dépasse parfois l'entendement.
C'est le cas de Train Simulator 2016 qui compte le nombre coquet de 230 DLC, même s'il ne coûte ou ne coûtait que 35 € à l'achat, la version de 2009 se mettant à jour gratuitement tous les ans. Ces DLC recoupent donc certes des jeux antérieurs et ont commencé à faire leur apparition dès 2009, mais leurs prix variant entre 3,5 € et 30 € pour les plus chers, le total de ces contenus s'élève tranquillement à hauteur de 3 665,31 €. En gros trois PC, soit un budget conséquent voire complétement hors de portée pour qui voudrait se munir de tous ces contenus en venant d'acheter le jeu.
Bien évidemment, rien n'oblige une personne à acheter l'intégralité de ces DLC. Mais cela reste frustrant de devoir passer à côté d'autant de possibilités faute d'argent. Car de manière générale, il n'est pas rare non plus que les joueurs pensent finalement avoir un produit non-abouti entre les mains et qu'ils se sentent lésés par le fait de devoir débourser davantage d'argent pour avoir droit à explorer l'intégralité d'un jeu.
Enfin les joueurs se disent évidemment mécontents sur la page Steam d'une telle quantité de DLC au montant total assourdissant. Apparemment le jeu est de plus buggé et les développeurs n'offrent presque aucun support de correction des défauts de leur produit, préfèrant donc proposer des DLC également buggés toujours d'après les joueurs.
Sans pour autant crier au scandale à propos de Train Simulator, trouvez-vous normal qu'un jeu soit en mesure de proposer un tel nombre de DLC plutôt que d'en inclure au moins une partie directement à la nouvelle version ? Qui plus est des DLC trop chers en comparaison des contenus qu'ils proposent d'après les commentaires des joueurs ?
Ce cas restant très particulier, puisque reprenant les contenus antérieurs jusqu'à l'édition de 2014 et s'adressant de plus à un public de niche, pensez-vous que le modèle du DLC, presque devenu une norme de l'industrie du jeu vidéo, pénalise le joueur ? Faites-nous connaître votre avis dans les commentaires.