Bugs, ralentissements... Disponible depuis hier sur le PSN, la version PlayStation 4 d'Ultra Street Fighter IV connaît un lancement compliqué.
Cela a commencé dans la soirée, avec quelques tweets ici et là. Puis des messages de plus en plus nombreux, sur la page Facebook de Capcom. Et maintenant, ce sont des dizaines de vidéos qui se partagent sur le Web. Le sujet de cette euphorie ? Ultra Street Fighter IV, sorti hier sur PlayStation 4. Ce qui ne devait être qu'un simple portage (mais peut-on parler de "simple portage" lorsqu'il s'agit d'une licence aussi prestigieuse que Street Fighter ?) s'est transformé en vilain gadin pour Capcom.
Eh oui parce qu'Ultra Street Fighter IV s'est présenté aux joueurs PlayStation 4 dans un état de forme plutôt moyen, genre début de grippe. La Grippe A, même, un A à l'opposé des notes et critiques que devrait recevoir le jeu lors des premiers tests, si l'éditeur japonais n'est pas prompt à corriger les nombreux soucis que rencontre le jeu. Dans les cahiers de doléances des joueurs, on trouve des bugs idiots, pas mal de lag en online, et surtout des animations curieusement ralenties par moments, comme si l'on avait nerfé certains personnages, ou certains de leurs coups. Le plus étonnant restant sans doute les ralentissements que l'on retrouve même dans les menus du jeu...
S'il est probable que Capcom corrige très rapidement ces bugs, on ne peut qu'être surpris de voir arriver dans nos étals virtuels un jeu en si mauvais état, sachant que, de toute manière, le titre était déjà disponible depuis un an sur d'autres supports... Rien ne pressait vraiment, et Capcom et Sony avaient tout intérêt à s'assurer que cette version d'Ultra Street Fighter IV fonctionnerait au poil dès sa mise en ligne. Désormais, et même une fois "réparé", le jeu risque de souffrir d'une bien mauvaise réputation.
Néanmoins, lorsque l'on voit que sur l'écran-titre, le jeu vous propose toujours d'appuyer sur Start pour arriver au menu principal, alors que la DualShock 4 ne dispose pas de bouton Start... on ne peut s'empêcher de penser que le portage s'est fait un peu à la va-vite.