Lors d'un événement organisé à Paris par Bandai Namco, nous avons eu la possibilité de tester Sébastien Loeb Rally Evo, d'interroger un peu le staff et de faire le plein d'infos sur ce jeu de rallye prometteur...
Difficile dans l'immédiat de rédiger un aperçu en bonne et due forme de Sébastien Loeb Rally Evo. La version du jeu qui était en libre-service nous a été présentée comme une sorte de pré-alpha, forcément peu aboutie et largement perfectible, comme l'a d'ailleurs reconnu Sébastien Pelliano, à la tête du projet.
Néanmoins, nous avons en notre possession un certain nombre d'informations et l'on sait que les amateurs de jeux de course, et plus précisément de rallye, aimeraient les connaître !
Signé Sébastien Loeb
Le jeu sera donc disponible sur Steam, Xbox One et PlayStation 4. Il est présenté comme une simulation de courses de rallye, et son développement serait suivi de près par Sébastien Loeb. Comme me l'a dit Pelliano, le nonuple champion du monde est particulièrement exigeant et ne fera pas que signer le jeu de son nom : véritable fan de jeux vidéo, il souhaiterait faire de Sébastien Loeb Rally Evo le jeu de rallye ultime. Et il a l'oeil sur tout ! Les routes sont à l'échelle, et le studio Milestone a donc dû envoyer sur le terrain des équipes pour prendre des mesures ; grâce aux nombreuses photos qui furent prises durant ces excursions, les arbres, les maisons, et à peu près tout ce qui compose les décors de ces courses, ont été reproduits... avec le plus d'exactitude possible, nous a-t-on promis.
Loeb sera très présent dans le jeu puisqu'en plus du copilote (pas encore là dans la version que nous avons pu tester), il donnera régulièrement des conseils au joueur, notamment lorsque celui-ci fera des tests sur son circuit personnel. Quelle conduite adopter en fonction des surfaces, où freiner, où placer un habile coup de volant...
Des courses officielles reproduites à l'identique
Au programme, 8 rallyes officiels, 64 spéciales, 5 rallycross officiels et la Pike Peak Hill Climb entièrement reproduite (22 km tout de même !). Les 64 spéciales ne sont pas les spéciales complètes : jugées trop longues, l'équipe de développement a préféré prendre des morceaux de chacune de ces courses, qu'ils ont bien entendu reproduits avec le plus d'exactitude possible. Reste à voir ce qu'en penseront les purites, qui auraient peut-être préféré avoir les spéciales en entier, tant pis si les courses durent 45 minutes à chaque fois.
Le plein de voitures
Les 55 voitures ont chacune été créées avec les ingénieurs et les marques. On devrait retrouver des voitures modernes (pour lesquelles les performances seront sans doute moins précises que pour les plus anciennes, les ingénieurs étant tenus au secret) et des bolides de légende. Au programme, Alpine, Audi, Citroen, Peugeot, Proton, Mini, Lancia, Subara...
Une véritable simulation
Qui dit simulation dit immersion. Les joueurs auront donc à mener leur propre carrière, partant de rien pour finir au sommet. Ils auront leur garage, leurs mécanos et donc un circuit perso sur lequel s'entraîner. Et s'il sera possible de revivre les grands moments de la carrière de Sébastien Loeb (ce qui sera l'occasion de conduire des voitures et de rouler sur des pistes aujourd'hui disparues), il faudra surtout s'occuper de la carrière de son avatar, créé de toutes pièces. Il faudra gagner ses sponsors à coups de volant et de podium !
Manette en mains
Manette en mains (sur PlayStation 4 plus précisément), le jeu propose une conduite très nerveuse et une sacrée impression de vitesse. J'ai pu tester le rallye d'Australie et le rallye de Suède, et les sensations sont forcément très différentes. On m'a d'ailleurs annoncé 30 surfaces différentes, mais rien qu'en passant de la terre à la neige, j'ai senti une vraie belle différence, malgré le fait que le jeu était présenté sous forme quasi embryonnaire. Absente de la démo, la gestion des dégâts devrait néanmoins être assez poussée, on devra donc attendre la sortie du jeu ou une démo plus aboutie pour en juger.
En revanche il reste encore pas mal de boulot à faire sur la bande-son, puisque si les sons de moteur m'ont paru satisfaisants, c'était beaucoup moins impressionnant concernant les crissements de pneus ou lors des chocs.
Bref, difficile de se faire un véritable avis sur le jeu, mais cette première approche de Sébastien Loeb Rally Evo a de quoi enthousiasmer tout fan de rallye.
Carnet de développeurs n°1 - Le design