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News débat et opinion Jean-Luc Mélenchon revient sur la polémique Assassin's Creed Unity
Profil de Epyon,  Jeuxvideo.com
Epyon - Journaliste jeuxvideo.com

Jean-Luc Mélenchon revient sur la polémique Assassin's Creed Unity

Jean-Luc Mélenchon revient sur la polémique Assassin's Creed Unity
Il y a quelques jours, nous vous relayions les propos de Jean-Luc Mélenchon, ex-patron du Parti de Gauche, et de son acolyte Alexis Corbière. Les deux compères fustigeaient Assassin's Creed Unity, l'accusant notamment de faire de la propagande anti-Révolution. Si le second semblait cibler principalement le trailer réalisé par Rob Zombie et Tony Moore, l'affaire était moins claire concernant le fulminant amateur de cravates rouges. Dans un post sur son blog, ce dernier est revenu sur la polémique qu'il a soulevée la semaine dernière.

Des propos que nous avons choisi de vous faire connaître, puisque s'il est bien facile de "faire du clic" avec une polémique, il faut aussi être beau joueur et ne pas oublier d'offrir une tribune à la défense. Et pour le coup, il faut admettre que Jean-Luc Mélenchon s'y est plutôt bien pris.

"Le droit à la critique sur la forme, comme sur le fond"

Car c'est là tout le propos de l'homme politique. Comme nous nous en félicitions jeudi dernier, Assassin's Creed Unity était attaqué non pas parce qu'il est un jeu vidéo, mais pour les idées qu'il véhiculerait. Une attaque sur le fond, donc, et pas sur la forme, avec un jeu qui se trouvait être la cible de critiques comme pourrait l'être n'importe quelle œuvre, n'importe quel média, qu'il s'agisse de cinéma ou littérature.

Dans son message, il dit :

Je prends le jeu en général au sérieux et ne partage pas non plus le point de vue qui distingue absolument les activités « sérieuses » et le jeu « futile ». Ensuite, j’en viens à ce que je pense du jeu vidéo que je considère comme un art à part entière. Et de ce fait, le droit à la critique sur la forme comme sur le fond, loin d’être un mépris est, à l’inverse, une reconnaissance. [...] Pourquoi la critique sur le fond et la forme d’une œuvre serait-elle réservée à certains arts et serait-elle futile pour d’autres ?

"What else ?", comme dirait notre ami buveur de café ? Eh bien figurez-vous qu'emporté par son habituelle verve, l'homme fort de la gauche française ne s'est pas arrêté en si bon chemin.

Le jeu vidéo, un art ?

Voilà un parti pris qui devrait faire jaser, mais c'est bel et bien celui de Jean-Luc Mélenchon qui, après les critiques, se fait défenseur du jeu vidéo. En le comparant une certaine littérature (la "littérature de gare", terme méprisant désignant pêle-mêle polars, science-fiction, histoires d'amour, tous destinés à être lus à la va-vite, entre deux trains), tout aussi méprisée que le jeu vidéo par certains, l'homme de gauche tente de lui apporter ses lettres de noblesse.

Je me souviens de l’insondable océan de mépris que ces « lectures » suggéraient à maintes belles personnes. Aujourd’hui, elles considèrent Corto Maltese comme un sommet du minimalisme graphique et Enki Bilal comme un Rembrandt de la vignette. Elles donnent des sommes folles pour avoir des originaux ou des premières parutions.

Tous ces genres, toutes ces écritures, ne se hiérarchisent pas. Les critiquer c’est les apprécier les unes par rapport aux autres au hasard de nos appétits changeants et entre elles à l’intérieur d’un même domaine.

Jean-Luc Mélenchon revient sur la polémique Assassin's Creed Unity
Et en un sens il n'a pas tort ! Puisque, s'il faut le rappeler, le cinéma lui-même était raillé à ses débuts, et que les romans, qui sont aujourd'hui l'un des plus gros piliers de la littérature moderne, étaient considérés comme destinés aux "bonnes femmes", encore au milieu du XIXème siècle... avec tout ce que cela avait de rabaissant à l'époque (et donc de sexiste). Pour faire dans le poncif : les mœurs évoluent, c'est un peu l'histoire de la culture. Les jeux vidéo seront-ils les prochains à monter dans le train capricieux de la reconnaissance des élites ? Si certains diront que cela n'est de toute façon pas nécessaire, on peut quand même le penser. Le média est finalement encore assez jeune.

Mélenchon persiste et signe

Néanmoins, et malgré ces propos qui seront bus par certains, et taxés de populistes ou de démagogiques par d'autres, l'ancien leader du Parti de Gauche n'en démord pas :

Il y a un parti pris idéologique. Le nieriez-vous si vous veniez à apprendre que tel ou tel personnage clef de cette entreprise ou de la réalisation a des liens personnels avec l’extrême droite ? Non, vous seriez troublés, n’est-ce pas ? Mais pourquoi le seriez- vous ? Parce que le rapport entre ces personnes bien réelles et la trame ludique virtuelle exposée vous sauterait aux yeux. Je vous propose de vous dispenser de cette preuve.

S'ensuit une défense non masquée de Maximilien de Robespierre, que je m'abstiendrai de commenter, mais Jean-Luc Mélenchon en est manifestement persuadé : en traitant de certains faits plutôt que d'autres, Assassin's Creed Unity prend fait et cause pour la monarchie, au détriment du peuple... et donc, de la Révolution.

Les gentils, ici, ce sont la reine, cette infâme traîtresse et corruptrice, le roi, ce mollasson vendu, les aristocrates agents des Autrichiens, des Anglais et de n’importe qui qui soit contre le peuple, voilà les héros, subliminaux ou bien déclarés. Il suffit de voir le « trailer », écrit par un débile américain, pour comprendre le mal que fait ce genre de scénario à l’image de la France populaire et historique !

Voilà une nouvelle déclaration qui n'a pas fini de poser des questions quant à l'importance de la Révolution française et de son impact sur notre nation, ainsi que le rôle joué par des personnages comme Robespierre, Danton, Louis XVI et Marie-Antoinette, mais aussi ceux moins connus du grand public, comme Catherine Théot, Joseph Fouché (et pas "Fouchet", comme l'écrit Jean-Luc Mélenchon) et d'autres. Mais même si c'est un sujet particulièrement intéressant, qui excite l'étudiant en histoire que je fus, nous n'en traiterons pas ici : ce n'est pas lieu, tout simplement.

Quoi qu'il en soit, afin d'avoir un avis pertinent sur la question, on peut conseiller aux Français (et aux autres, bien entendu !) de jouer à Assassin's Creed Unity et de se documenter sur le sujet dans le même temps. Les discussions gagneraient en qualité, comme en pertinence. Ce n'est pas souvent que le jeu vidéo soulève de tels débats, et l'on peut se satisfaire de le voir être pris au sérieux de la sorte. Comme dit précédemment, il s'agit ici d'une certaine forme de reconnaissance plutôt appréciable.

  • Le post de Jean-Luc Mélenchon
  • Voir aussi : La Révolution Française revue par Rob Zombie
  • Voir aussi : Jean-Luc Mélenchon attaque Assassin's Creed Unity
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Commentaires
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KuziKuzi7 KuziKuzi7
MP
Niveau 10
le 08 avr. 2015 à 21:24

ce que j'ai fait !
j'ai lu le nombre incalculable de pages de la RF su wikipédia avant la sortie du jeu :oui:

En 1789, le peuple n'avait aucunement l'intension de tuer le roi. Il voulait instaurer une monarchie constitutionnelle ou parlementaire je sais plus. Le roi aurait eu des pouvoir amoindris, et le pays aurait continué de fonctionner avec lui. Ceux qui voulaient immédiatement son exécution étaient vu comme des radicaux, des fanatiques.
Et pourtant, le roi va toujours mettre son véto lorsqu'il s'agira de se défendre contre la coalition européenne, ou quand il s'agira de récupérer les biens du clergé et de transformer les hommes d'église en fonctionnaire de l'Etat.
La politique étant bloqué par ses vétos récurrants, doublé de sa fuite interrompue vers l'est l'été 92 qui accélère son illégitimité, et triplé de la découverte de l'armoir de fer en novembre (présente dans Unit) cachant des lettres avec les rois étrangers et appelant au secours tout en fournissant des informations provenant de l'intérieur. Ceci précipitera sa chute. Il sera exécuté le 21 janvier 93
Mais le roi au début n'était pas detesté. Le peuple n'avait rien contre le roi.

D'ailleurs, hormis la prise de la Bastille, lors de la création de la nouvelle Constitution, la Nouvelle Assemblée, aucune goutte de sang n'a été versé par le roi, qui aurait pu réprimer la révolte comme Bachar al Assad aujourd'hui par exemple. Il n'avait perdu aucune légitimité aux yeux des Français.

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