Avec son succès grandissant, Kickstarter voit émerger de plus en plus de projets posant des problèmes. Entre arnaques pures et simples et échecs de bonne foi, la plate-forme de financement participatif ne fait pas que des heureux, d'autant que tous les porteurs de projets ne se montrent pas d'une transparence exemplaire en cas de problème, laissant leurs backers dans l'expectative face à une page de mise à jour désespérément statique, parfois pendant des mois. Dans un élan visant sans doute à rassurer le public, Kickstarter vient donc de mettre à jour ses conditions d'utilisation du côté des porteurs de projet qui sont à présent soumis à une obligation de transparence.
Si le produit n'est pas livré dans les temps, son porteur devra donc poster des mises à jour indiquant la progression du projet, la quantité de fonds restants et utilisés ainsi que le détail des dépenses engagées. Il lui sera également demandé d'offrir une solution de remboursement des donateurs (au prorata des sommes récoltées et disponibles) ou à défaut de fournir un second plan de financement du projet.
Voilà qui est très joli sur le papier, mais Kickstarter rappelle aussitôt après qu'il n'est en rien responsable des projets qui échouent et que le non respect des conditions d'utilisation expose les créateurs à des actions légales... de la part des backers. En outre, si le fait d'exiger de la part des créateurs de proposer un mode de remboursement est louable, dans la majeure partie des cas, lorsqu'un projet échoue, l'argent s'est envolé depuis longtemps.
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