Square Enix a tenté de faire un coup marketing et s'est pris un vilain retour de bâton en plein dans les dents. A peine lancée, l'application Facebook Hitman a été retirée dans le temps record de 4 heures. Pas à cause d'un bug, mais à cause des réactions violentes qu'elle a suscitées. Le principe était de "cibler" un contact Facebook en choisissant divers termes fleuris pour le qualifier, du genre petits seins, cheveux roux et on en passe de pires. L'application générait ensuite une vidéo dans laquelle 47 préparait son fusil sniper tout en consultant le profil Facebook de la "cible" avant de faire feu. Les réactions n'ont pas tardé, dans la presse, dans le public et même au sein de l'industrie. Pour les résumer, on citera Jos Hendriks de BioWare : "comment quelqu'un a-t-il pu penser que c'était une bonne idée ?". L'un des "problèmes" fréquemment mis en avant au sujet de cette "cascade marketing" comme disent les gens branchés, c'est le risque de fournir un moyen supplémentaire de harcèlement virtuel aux jeunes écervelés qui ont tendance à s'en prendre à leurs camarades fragilisés. Une maltraitance et un harcèlement des "têtes de Turc" qui sont aggravés par la progression des réseaux sociaux.