Plusieurs éditeurs, après le succès de Heavy Rain, auraient déclaré : "Il faut que tu fasses Heavy Rain 2. Fais ce que tu veux, mais il faut que ça s'appelle Heavy Rain 2". "Nous n'avons jamais eu cette conversation avec Sony. Ils m'ont juste demandé : - Et après ? Qu'est-ce que tu veux faire maintenant ? - Eh bien, j'ai cette idée, qu'en pensez-vous ? - Yeah, ça paraît super !".

Si David omet d'évoquer la version PlayStation Move d'Heavy Rain commandée par Sony (celle-là même qui serait à l'origine de l'abandon des DLC scénaristiques prévus), l'homme ne tarit cependant pas d'éloges à propos de la firme japonaise :

Nous en avons discuté, nous avons expliqué le concept. Ils ne m'ont jamais demandé de changer quoi que ce soit au niveau du script. Je pense que ce type de projet ne peut se faire qu'avec une liberté totale puisque sans ça, ce ne serait pas la même expérience. Je ne suis pas le genre de gars qui peut travailler sur un projet de commande. C'est vraiment une histoire que je voulais raconter et Sony m'en a donné l'opportunité.

Enfin, l'ami Cage se la joue philosophe en déclarant :

Le fait est que si vous donnez aux joueurs ce qu'ils veulent, je pense que vous ne faites pas votre travail créatif. Vous êtes juste un commercial. Votre boulot en tant qu'artiste est de donner aux joueurs ce à quoi ils ne s'attendent pas... Ou ce à quoi ils s'attendent en ne sachant pas que c'est vraiment ça qu'ils souhaitent. Mais votre but en tant qu'artiste est de surprendre tout le temps les gens en leur donnant quelque chose de différent.