L'affaire fait grand bruit en Australie, après qu'ait été retrouvée une pile de jeux violents dans le Youth Justice Centre de Melbourne, une sorte de centre éducatif fermé qui s'occupe des délinquants. Les jeux en question, parmi lesquels figuraient plusieurs épisodes de Grand Theft Auto, étaient en libre accès dans la salle de loisirs de l'établissement.
Le gouvernement australien, réputé pour sa politique extrêmement stricte en matière de protection de la jeunesse (le dernier Grand Theft Auto était d'ailleurs sorti là-bas dans une version édulcorée) a évidemment réagi, en précisant que toute la lumière serait faite sur cette affaire.
Les éducateurs du centre se défendent pourtant de tout laisser-aller, puisque ces jeux violents feraient selon eux partie intégrante de leur programme de réinsertion : ils seraient utilisés régulièrement pour améliorer le comportement des jeunes délinquants de 15 à 17 ans dont ils s'occupent.
Vu sous cet angle, cette affaire nous rappelle étrangement celle de Nadine Morano prétextant que si elle laissait ses enfants jouer à GTA IV, c'était pour leur montrer ce qu'il ne fallait pas faire. Les éducateurs du Youth Justice Centre de Melbourne trouveront peut-être un appui inespéré dans notre Secrétaire d'État chargée de la Famille et de la Solidarité ?