Steam, malgré des débuts un brin délicats et une réputation qu'il traîne encore un peu injustement, est une réussite à plus d'un titre. La plate-forme de distribution faisant office de système anti-piratage ou de diffusion de correctifs de Valve n'avait pourtant séduit personne lorsque ses créateurs ont cherché des partenaires potentiellement intéressées par le projet avant de finalement le développer eux-mêmes. C'est ce qu'explique Doug Lombardi (directeur marketing de Valve) :
Nous avons approché Yahoo, Microsoft et tout ceux qui auraient fait de bons candidats au développement d'un projet comme Steam. {...} Nous avions notre liste de fonctionnalités, {...} mises à jour automatiques, un meilleur système anti-piratage et anti-triche mais vendre des jeux par ce biais est quelque chose qui n'est arrivé que bien après. {...} Nous demandions "est-ce que vous avez prévu de faire un truc dans ce genre ?" et on nous a répondu "c'est à des année lumières dans le futur".
Genre votre idée, elle est complètement Star Trek les mecs. En attendant, Steam abrite aujourd'hui plus de 300 jeux, indépendants ou catalogués chez de grands éditeurs et sa communauté comprend 14 millions de comptes. Y a des fois comme ça, on passe à côté d'un truc.