Tirer, tirer et tirer. Derrière ce concept honteusement basique et primaire, se cache pourtant le dernier volet de la saga de Capcom. Engoncé entre une adaptation Wii de RE 4 et un RE 5 se faisant désirer comme une vierge effarouchée, ce nouveau segment se pose comme un recours pour celles et ceux qui savent que Umbrella renaît toujours de ses cendres. Pourtant, Umbrella Chronicles ne se veut point une énième itération horrifique nous vantant les méfaits transgéniques de la société américaine mais plutôt un retour en arrière censé faire la lumière sur plusieurs pans d'ombre recelant moult secrets enfouis. Voici donc en substance le pitch, ou plutôt l'idée de départ, servant au scénario de ce volet mettant en vedette l'inénarrable Albert Wesker. Le Japan Expo fut un bon moyen pour glaner quelques nouvelles informations tout en confirmant ou infirmant certaines rumeurs ayant circulé sur le Net. Ainsi donc, ce Resident délaisse la vue à la troisième personne pour une vue subjective, plus immersive, bien que celle-ci fut synonyme de bien des désillusions à travers la série des Gun Survivor.

En tout premier lieu, la construction du titre sera fragmentée en plusieurs scenarii qui seront autant de raisons pour nous ramener dans les environnements ayant servi de décors aux précédents chapitres. De l'aveu même du producteur Masachika Kawata (designer de Dino Crisis et de Resident Evil, producteur de RE 4 Wii et PS2), Umbrella Chronicles n'offrira en tout et pour tout qu'un seul chapitre inédit. Comprenez par là qu'il nous sera permis d'arpenter des lieux jamais apparus dans la saga. Toutefois, comme pour contrebalancer cette douloureuse vérité, on notera malgré tout la possibilité de jouer à deux. En outre, la redondance architecturale du soft avec celle de ses aïeuls trouvera une trouvera une certaine légitimité par le biais d'une cure de jouvence à grands coups de palette graphique. Du célèbre manoir de Resident Evil en passant par le train de Resident Evil Zero, la ville de Raccoon, etc, l'aventure nous proposera une petite visite touristique.

Précisons enfin que Chris, Jill, Rebecca et Billy seront jouables (d'autres personnages étant à découvrir), qu'il sera possible d'utiliser plusieurs armes, dont des grenades à l'instar de Resident Evil 4, et qu'il sera question de QTE pour venir à bout des ennemis un peu trop collants. Bref, ce Umbrella Chronicles reprend ce qui a déjà été fait par le passé, reste techniquement assez faible mais devrait malgré tout susciter l'intérêt.

Lost Treasure, renommé Zack & Wiki en Europe, était également présent au Japan Expo. Entre une démo jouable sur le stand de Nintendo et la présentation du titre par Hironobu Takeshita (Breath Of Fire, les titres Disney de Capcom...), il y avait de quoi se faire une première impression sur ce jeu fortement influencé par Zelda : The Wind Waker auquel il emprunte plusieurs éléments graphiques. On y retrouvera un apprenti pirate qui devra résoudre de multiples énigmes afin de devenir une icône dans le monde des boucaniers et autres vieilles badernes imbibées de rhum.

Accompagné de son petit compagnon Wiki, Zack va vivre une aventure solo s'étalant sur 7 mondes différents (caves en feu, château de glace, ruines en pleine jungle) recelant des centaines d'objets et d'ennemis. Le titre, qui devrait offrir une durée de vie d'une quarantaine d'heures, sera entièrement dédié à la maniabilité de la Wii puisqu'il vous faudra constamment user de la Wiimote pour effectuer les actions. Ainsi, pour tourner une clé dans une serrure, vous devrez mimer le geste. De même si vous désirez transvaser une bouteille d'eau dans un récipient, manipuler une manivelle (en réalisant de grands arcs de cercle), jouer de la flûte traversière, etc.

Dans le même ordre d'idées, Wiki sera souvent mis à profit pour venir à bout d'énigmes, grâce à sa capacité à se changer en cloche. Cette technique nous permettra alors de transformer des éléments ou des ennemis en objets qu'on devra utiliser par la suite. Par exemple, il sera possible de transmuter un adversaire en scie puis d'user de celle-ci pour scier un arbre nous bloquant le passage en mimant une fois encore le geste. Zack & Wiki se veut donc un jeu très frais, mignon et très convivial. Après y avoir passé une vingtaine de minutes, j'avoue avoir été conquis, le tout étant plutôt intelligent et surtout terriblement maniable. On regrettera peut-être quelques passages un peu longs (la pêche au gros par exemple, après avoir trouvé un asticot et une canne à pêche) mais dans l'ensemble, ce que nous avons pu voir est fort prometteur. Sortie annoncée pour la fin de l'année.

Présenté en exclusivité mondiale au Japan Expo 2007, Phoenix Wright : Ace Attorney : Apollo Justice se sera fendu de quelques informations. Ainsi, on a appris que le jeu mettrait en avant un nouvel héros, Apollo Justice, jeune avocat dont c'est le premier procès. Et quel procès puisque la première intrigue concernera directement Phoenix Wright, avocat vedette des précédents volets. Ce dernier, devenu pianiste dans un restaurant russe, sera accusé d'un meurtre commis sur son lieu de travail et devra se suspendre à vos "Objection" pour espérer ne pas finir sa vie derrière les barreaux. On trouvera également la jeune Vérité, une magicienne au passé inconnu qui mettra ses capacités à profit pour aider Apollo dans son enquête. De l'autre côté de la barrière, se dressera Konrad Gavin, procureur et rock star, n'hésitant pas à faire frémir son instrument (sigh) en plein tribunal. Il fera équipe avec son grand frère, Kristoph Gavin, qui n'est autre que l'ex-professeur de droit d'Apollo.

Le Jeu ne devrait pas évoluer techniquement parlant et la construction restera globalement la même que celle des précédents volets avec une partie enquête et une autre liée au procès. En outre, cette conférence Capcom aura aussi été le moyen d'apprendre que Phoenix Wright : Ace Attorney : Trials And Tribulations sortira bel et bien en Europe, à une date indéterminée cependant.