Parmi les jeux de ce Gamers Day THQ qui s'est déroulé à San Francisco et qui nous étaient encore inconnus, du moins de visu, figurait en bonne tête le retour de Stuntman, un titre un peu malmené lors de sa première sortie chez Atari. Aujourd'hui récupéré par THQ et développé par Paradigm, la licence s'offre donc une nouvelle vie avec cette suite présentée à travers deux films aux ambiances bien différentes. De gauche à droite sur les bornes de présentation, on trouvait donc Aftershock et Overdrive, deux groupes de niveaux permettant d'appréhender un même gameplay. Du côté Aftershock, on lorgne donc vers le film catastrophe dans lequel on devra en toute logique fuir les conséquences d'une éruption volcanique. Chutes de magma, tremblements de terre, troncs d'arbres, explosions diverses, toute ce qui peut se produire sur une route dans un film du genre Twister ou Volcano sera là pour vous attendre dans une mise en scène passablement rythmée. Abordant un autre genre cinématographique, Overdrive penche pour sa part vers le film policier des années 70, celui qui ne pouvait se conclure sans une course-poursuite effrénée, Bullit en étant le point d'orgue.

Quid des nouveautés vis-à-vis de son ancêtre se demanderont les soucieux du détail. En dehors de son aspect "next-gen" qui dope son caractère spectaculaire, Stuntman 2 ne diffère pas grandement du premier volet. Le parcours est donc jonché d'indications apparaissant subitement, vous signalant de tourner à droite, de faire demi-tour, de sauter sur une rampe, de raser une voiture etc. Votre première occupation sera toujours d'apprendre sur le bout du volant la suite d'événements, ce qui implique nécessairement un côté essais erreurs toujours un peu énervant. Je passe un obstacle, je meurs au suivant et ainsi de suite. Ceci étant, deux points rendent cette formule moins frustrante qu'elle ne l'était auparavant. En premier lieu, les temps de chargements ne viennent plus vous taper sur les nerfs lorsqu'on vous renvoie en début de course et surtout, on nous octroie enfin un droit à l'erreur. Réaliser une course parfaite n'est plus une obligation, ce qui n'est pas un mal. Malgré tout, l'aspect répétitif du jeu perdure et pourrait à terme venir gâcher un titre qui a pourtant des chances de redorer le blason de la licence. On terminera avec quelques informations chiffrées qui font toujours plaisir, Stuntman : Ignition comptera 6 films pour 36 courses, 25 véhicules et proposera un mode multijoueur sur PS3 et Xbox 360. Option semble-t-il absente de la version PS2.

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