Non, tous les jeux sous licence ne sont pas des adaptations de films ou de séries. Par exemple, le FPS The Darkness auquel nous avons pu jeter un coup d'oeil reprend l'univers du comics éponyme signé Marc Silvestri et édité outre-Atlantique par Top Cow. De la BD, les développeurs ont tiré les bases de leur scénario, à savoir que le héros, Jackie Estacado, est un homme de main de la Mafia qui au soir de son vingt et unième anniversaire va hériter de bien étranges pouvoirs. A partir de cette date fatidique, il pourra invoquer deux tentacules qui lui permettront d'atteindre des objets et des ennemis éloignés mais, également, de frapper ces derniers et de se repaître de leur énergie. Ça, plus les armes qui peuvent être deux et gérées indépendamment avec les gâchettes droite et gauche de la manette vous assureront une indéniable puissance de feu. De plus, parmi vos pouvoirs, vous trouverez rapidement la possibilité d'invoquer de petits démons appelés Darklings qui s'avéreront très utiles pour vous sortir des situations sans issue. Comme nous avons pu le constater lors de la démonstration, ces nabots maléfiques (et sûrement malodorants) pourront par exemple pousser une voiture et libérer le passage. Plus tard dans le jeu, ils deviendront très spécialisés selon la nature de l'ennemi dont vous récupérerez l'énergie pour les invoquer. Se retrouvant devant un passage trop étroit, Estacado a ingurgité l'énergie d'un kamikaze japonais mort afin d'invoquer un Darkling explosif qui, en détonnant, a pu agrandir le trou de souris et permettre au héros d'emprunter le boulevard ainsi ouvert. En mode solo, il va donc falloir se montrer observateur et inventif pour progresser. De l'aveu même des développeurs, cette progression sera très linéaire. Toutefois, même les accros à la BD d'origine auront leur lot de surprises car certaines idées présentes dans le jeu ne viennent pas du comics. Citons notamment la visite de lieux situés dans des univers parallèles et très intelligemment imaginés. Par exemple, on se retrouvera dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, dans un enfer où ce conflit n'a jamais pris fin. Les malheureux qui sont coincés dans ce plan infernal revivent indéfiniment cette période et ils y meurent à répétition. Par conséquent, leurs corps sont devenus des puzzles puisque, après s'être fait arracher les membres ou avoir été défiguré par des tirs et des explosions, ils ont ramassé les morceaux pour se raccommoder eux-mêmes et repartir au combat. Glauque ? Sans doute. L'ambiance du jeu est effectivement très noire, voire désespérée, impression renforcée par le soin apporté au rendu des visages des personnages que vous croisez. En effet, leurs traits reflètent leurs sentiments avec une précision étonnante.
A côté du solo, il y aura bien entendu du multi qui regroupera le Deathmatch en solo et en équipe, Capture du drapeau et Survivor. Dans ce dernier mode, un joueur sera transformé en Darkling et devra transmettre cette malédiction à un de ses adversaires avant que le temps imparti ne soit épuisé. En mode multijoueur, les participants qui choisiront de devenir des Darklings ne pourront bien entendu pas utiliser des armes. En contrepartie, ils se déplaceront très rapidement, ils posséderont une vision qui leur permettra de voir dans l'obscurité, ils seront redoutables au corps-à-corps et se déplaceront sur toutes les surfaces : les murs, les plafonds... En plus d'être indubitablement drôle, cela leur ouvrira des zones interdites aux joueurs qui auront préféré des apparences humaines. A la base, The Darkness proposera 15 skins pour les humains, 7 skins pour les Darklings et 6 cartes multijoueurs. La sortie de The Darkness sur Xbox 360 est attendue pour mai 2007. Une version PS3 est également prévue.
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