Difficile de ne pas penser à Homeworld quand on voit Genesis Rising : Universal Crusade pour la première fois. Ce nouvel RTS spatial a en effet une certaine approche graphique en commun avec le titre qui a redéfini le genre. Toutefois, Genesis Rising acquiert sa personnalité propre grâce à la nature des unités et à la manière dont on gère leurs améliorations. Dans le scénario, les humains sont devenus l'espèce dominante en mettant au point des vaisseaux organiques appelés "Organides". Ces machines fantastiques possèdent la faculté d'être adaptables à tous les contextes stratégiques. Elles ont permis aux Terriens de devenir la race dominante du cosmos et d'asservir toutes les civilisations extraterrestres qu'ils ont rencontrées. C'est à peine s'il reste une zone qui leur est encore inconnue : le coeur de l'espace, l'endroit dans lequel ils ne vont pas tarder à débarquer. Ca tombe plutôt bien car la conquête de ce secteur inexploré est le sujet de la campagne solo composée de 30 missions. Comme on pouvait s'y attendre, deux races habitent déjà dans le coin : les Lapis dont les vaisseaux sont taillés dans des astéroïdes et les Cy Breeds qui font davantage confiance à la technologie. Dans le fonctionnement du jeu, les premiers représentent la race difficile à mettre en route mais très résistante aux attaques tandis que les seconds sont une civilisation qu'on fonde plus rapidement mais qui possède les unités les plus fragiles. Les humains, quant à eux, sont un compromis entre les deux.
A côté des combats, du commerce et de la diplomatie, la partie la plus importante du jeu concernera l'évolution des vaisseaux et la gestion très libre de la recherche pour obtenir de nouveaux systèmes. En fonction de leur taille, les bâtiments disposent d'un certains nombre d'emplacements dans lesquels on peut disposer différents dispositifs de combat. A côté des traditionnelles armes de longue ou courte distance, des boucliers voire des projecteurs de boucliers qui permettent aux plus grands bâtiments de protéger les plus petits ou encore des moteurs de warp qui offrent un regain de rapidité, on trouve certaines options plus atypiques. Citons rapidement ce système avec lequel on peut remettre en route les carcasses de vaisseaux dérivant sur le champ de bataille ou des parasites qui, une fois lancés dans la station principale des adversaires, vont la mettre à genoux et la rendre inutilisable. Petit bonheur graphique : le montage de ces différentes options sur les vaisseaus se fait en temps réel et on peut observer la modification de la coque sur laquelle poussent ou disparaissent les protubérances contenant les nouveaux systèmes. Sans qu'une date précise n'ait été annoncée par Atari, Genesis Rising : Universal Crusade est prévu pour sortir sur PC début 2007.
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