En plus de l'interview accordée par le producer de Coded Arms Assault, Yasuo Daikai, et Aki Saito, notre aimable traducteur, nous avons pu prendre quelques instants pour tester ce nouvel épisode de la série initiée sur PSP. Il va donc falloir rebrancher votre casque virtuel sachant que vous allez y incarner de nouveau un hacker décidant de relever le défi de pénétrer le réseau d'une multinationale japonaise qui a depuis plusieurs années créer une nouvelle société dans un monde virtuel régi par ses propres lois. Cette bribe de scénario sert surtout au jeu pour installer un univers beaucoup plus ouvert que celui de ses prédécesseurs. Ainsi, on évolue dans un Tokyo de pixels, il sera désormais possible de conduire des véhicules et nous serons constamment amenés à gambader aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur des bâtiments. L'univers cyber punk et les diverses influences des développeurs seront donc mieux utilisées dans cet opus. Par ailleurs, on pourra profiter en plus du mode solo d'un challenge multi. et ce au travers de deux modes distincts : Versus (jusqu'à 16 joueurs) ou Coopération (4 joueurs).
En plus de ces bonnes intentions de départ, on pourra rajouter une vingtaine d'armes (normales ou spéciales) et la possibilité d'en créer de nouvelles dans le mode Versus. Maintenant, est-ce suffisant pour faire de Coded Arms : Assault un FPS qu'on est en droit d'attendre ? Pour être franc, on émettra de sérieux doutes surtout après voir joué un petit moment au mode solo. En somme, si le jeu s'en sort graphiquement, la jouabilité se révèle des plus médiocres. Les grosses saccades se partagent la vedette avec des freeze de l'écran lorsque certains événements se déroulent (ici un hélicoptère larguant une bombe sur une voiture qui explose au passage) et l'architecture des niveaux nous oblige à sauter toutes les dix secondes pour être sûr de ne pas se retrouver coincé contre un mur/une palissade/une barrière. On aura beau nous rappeler que l'action sera plus poussée que dans les précédents segments, que les boss seront énormes et nombreux, on peut quand même se montrer sceptique d'autant que le développement en est déjà à 50%.
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