Si vous maîtrisez l'anglais et que l'adaptation cinématographique de Silent Hill vous attire, cette adresse va vous faire passer quelques moments plaisants en savante compagnie, puisqu'il s'agit d'une interview de Christophe Gans, notre mad director à nous, par le magazine en ligne Electronic Gaming Monthly. On en retire diverses informations, telle l'intention première de Gans de prendre le second opus comme matériel de travail, avant de se rabattre sur le premier volet, plus à même d'introniser la puissance du lieu, lequel reste quand même "l'acteur" principal de la saga. Le réalisateur du Pacte Des Loups est franc et cohérent dans son discours. Il évoque ainsi Cybil et différencie son traitement dans son métrage à celui de Jill Valentine dans les films d'Anderson. "Je suis désolé, mais habiller une personne exactement comme elle ne lui suffit pas pour s'approprier le personnage." Passons rapidement sur l'énervement de Gans à propos des critiques énoncées envers le statut artistique du jeu vidéo. On se demande même pourquoi le français prend la peine de s'élever contre un conservatisme aussi criant que vain. Relevons enfin les quelques mots de Akira Yamaoka, réalisateur principal de la série, au cours de cette rencontre : "Nous étions grandement influencé par le cinéma [...] et voir désormais les réalisateurs s'inspirer de nos oeuvres, c'est un moment très important pour moi."
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