La machine en elle-même ressemble à une version pygmée de la légendaire Atari 7800. Elle est livrée avec deux manettes (copies de la version 7800 ProSystem pour les spécialistes) car on peut s'adonner à certains jeux en duo. Malgré des lignes évidemment d'un autre âge, ces périphériques sont des petits bijoux d'ergonomie. Ils sont surmontés d'un gros joystick et, quand on les tient, le pouce et l'index gèrent immédiatement les gâchettes latérales. On trouve également dans la boîte un accessoire quelque peu paradoxal : un adaptateur RCA/ Péritel. En effet, si le RCA présente comme il se doit trois connecteurs (audio droit, audio gauche pour la stéréo et l'indispensable connecteur vidéo), le câble de connexion livré avec la Flasback n'est constitué que d'un câble vidéo couplé à un audio gauche. Le connecteur audio droit (il est rouge ) de la prise RCA/ Péritel reste donc inutilisé. Cela pourrait en dérouter certains mais c'est compréhensible dans la mesure où les jeux que rassemble la Flashback sont en mono.
Et, tout comme pour le son, l'image de ces jeux n'a été en aucun cas modifiée, améliorée ou remise au goût du jour. Dès les premières secondes, ont se retrouve donc au royaume des pixels géants, surtout si on utilise un grand écran bien sûr. Mais c'est bien là la raison d'être de cette console : retrouver l'ambiance ludique de la seconde moitié des années 80, quand la notion même d'accélération graphique relevait encore de la science-fiction. Alors si vous voulez retrouver la fraîcheur de l'époque, parfaire votre éducation en matière de jeux-vidéo ou tout simplement faire une bonne affaire (on parle quand même de 20 jeux pour à peine le prix d'une cartouche GameBoy...), vous savez ce qui 'il vous reste à faire. On veut tous voyager dans le temps mais tout le monde n'a pas dans ses relations un professeur fou possesseur d'une DeLorean...
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