Jugé par bon nombre de joueurs comme très difficile, Schizm (qu'il faut prononcer Skizeum)revient pour un second épisode, Schizm 2 : Chameleon, que les créateurs qualifient de plus accessible. Des énigmes et des puzzles moins ardus donc, mais aussi une progression plus linéaire. Nous n'aurons donc plus à revenir sans cesse sur nos pas pour trouver un nouvel objet perdu au fin fond d'un écran déjà visité quelques heures plus tôt. D'ailleurs, il n'y aura même plus d'écran du tout puisque le jeu passe à la 3D intégrale. A la manière d'un FPS, on se déplace librement en vue à la première personne, mais contrairement à la plupart des jeux, on reste quand même dans un style bien "aventure" puisqu'il sera par exemple impossible de tomber d'une falaise. Tout se contrôle à la souris, mais pour les joueurs qui le souhaitent, on peut bouger en combinant le clavier et la souris. L'histoire, sans rapport direct avec le premier opus (seuls quelques éléments de décors comme les vaisseaux aliens ont été conservés) nous place au départ dans une station spatiale déserte et prête à exploser. Le joueur découvrira bien vite que s'il est là, c'est que son peuple l'a puni pour une faute grave qu'il aurait commise plus tôt. Seulement, impossible de se souvenir quelle était cette faute. Par un moyen que je vous laisse découvrir, il parviendra à s'extraire de la station et à retourner sur sa planète. Grâce à la faculté du héros de changer son apparence (d'où le sous-titre Chameleon), personne ne le reconnaîtra et il pourra ainsi en apprendre un peu plus sur son passé et, pourquoi pas, tenter de le changer. Les amateurs de jeux d'aventure peuvent attendre sereinement ce titre qui devrait tenir toutes ses promesses lors de sa sortie (aux alentours de mars normalement).

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