
Alors que janvier est souvent un mois compliqué pour les immatriculations, la Renault 5 E-Tech s’impose en tête des ventes et bouscule la hiérarchie. Un signal fort pour le groupe Renault, qui place plusieurs modèles dans le top 10, pendant que d’autres constructeurs, comme Tesla, marquent le pas.

Renault s’offre un mois en or avec la R5 E-Tech
Janvier n’est pas le mois le plus palpitant pour les immatriculations de voitures électriques, mais cette année, le marché a tenu bon. Avec 19 923 nouvelles immatriculations, contre 20 017 l’an dernier, la dynamique se maintient malgré l’absence d’aides comme le bonus écologique pour certains modèles. À vrai dire, ces modifications tarifaires ont bien modifié la composition du classement.
- R5 E-Tech : 2813
- Citroën ë-C3 : 1548
- Scenic E-Tech : 1177
- Peugeot e-208 : 1103
- Dacia Spring : 955
- Peugeot e-3008 : 762
- Megane E-Tech : 679
- Tesla Model Y : 640
- Mini Cooper SE : 568
- Audi Q4 E-Tron : 529
- Tesla Model 3 : 486
- Fiat 500e : 400
- Volkswagen ID.3 : 398
- Peugeot e-2008 : 394
- Volkswagen ID.4 : 366
- BMW iX1 : 353
- Skoda Enyaq : 296
- Kia Ev3 : 263
- Hyundai Kona : 248
- Jeep Avenger : 236
La R5 E-Tech, fraîchement élue voiture de l’année 2025, fait une entrée fracassante avec 2813 unités immatriculées. Si le chiffre est en léger retrait par rapport à novembre et décembre, le succès est là. Mieux encore, Renault ne s’arrête pas en si bon chemin : le Scenic E-Tech s’installe à la troisième place avec 1177 exemplaires vendus. Quant à la Megane E-Tech, elle peine un peu avec 679 unités, mais reste dans le top 10 en 7ᵉ position. Autre come-back notable, celui de la Dacia Spring. Après une année 2024 compliquée, la petite citadine remonte à la 5ᵉ place avec 955 immatriculations. Certes, elle n’atteint plus ses scores d’antan, mais elle résiste mieux que certaines rivales chinoises comme la MG4 (144 exemplaires) ou la Leapmotor T03 (162 unités). Même Alpine tire son épingle du jeu : la sportive A290 se classe autour de la 20ᵉ place avec 230 immatriculations. Au total, Renault et ses filiales alignent près de 5900 véhicules immatriculés sur le mois, confirmant son emprise sur le marché français de l’électrique.
Stellantis en demi-teinte, Tesla décroche
Si Renault fait la course en tête, Stellantis conserve une courte avance sur l’ensemble du marché avec environ 6 000 immatriculations réparties sur 27 modèles. Mais dans le détail, le groupe peine à imposer un leader incontestable. La Citroën ë-C3 fait de la résistance avec 1548 unités vendues et se hisse à la deuxième place, tandis que la Peugeot e-208, en meilleure forme qu’en fin 2024, atteint 1103 immatriculations.
© Citroën

Le Peugeot e-3008 amorce un rebond avec 762 ventes, mais d’autres références du groupe stagnent. La Fiat 500e, avec seulement 400 unités, semble sur la sellette. Quant aux Peugeot e-2008, Jeep Avenger et Fiat 600e, elles peinent toujours à convaincre. Volkswagen non plus ne brille pas. Le groupe allemand comptabilise 2025 immatriculations, avec une surprise : l’Audi Q4 e-tron devient son modèle électrique le plus vendu (529 unités), surpassant les ID.3 et ID.4.
Mais la plus grosse claque revient à Tesla. Autrefois reine du marché français de l’électrique, la marque américaine chute lourdement. BMW en profite pour lui passer devant avec plus de 1350 immatriculations, un tournant symbolique qui montre l’évolution des préférences des automobilistes français. Après des années de domination, Tesla semble perdre pied face à la montée en puissance des constructeurs européens.