
Les choses se sont accélérées chez CD Projekt. Il y a quelques semaines à peine, nous apprenions que le titre était entré en pleine production puis nous avons eu droit à une première bande-annonce. Pensé pour être le prochain carton du stduio, le titre est déjà entouré d'immenses promesses.

The Witcher IV : la princesse n'est pas à sauver
Cette année, The Witcher 3 : Wild Hunt célèbrera ses 10 ans. Dix années pour un succès colossal qui a propulsé CD Projekt sur le devant de la scène. On pourrait également lui imputer les folles attentes autour de Cyberpunk 2077, mais la communication entourant le jeu et son état technique à la sortie sont de la reponsabilité du studio. En attendant CD Projekt s'est réorganisé en profondeur afin de pouvoir lancer plusieurs projets et se défaire de ses principaux problèmes de gestion.
La remise sur pied de Cyberpunk 2077 a permis de remettre de l'ordre dans tout ça et les regards sont désormais tournés vers The Witcher IV. Pendant longtemps, "Polaris" n'a été matérialisé qu'à travers un artwork, présentant un médaillon de lynx sur un sol gelé. Mais depuis les Game Awards, les choses se sont concrétisées. On sait désormais que The Witcher IV aura Ciri pour personnage principal, qu'elle est plus âgée, toujours aussi puissante, et qu'elle a visiblement subit les mutations. C'est donc une véritable sorceleuse, qui semble en train de construire son propre code dans un monde ou le nombre de chasseurs de monstres ne fait que se réduire.
Grâce aux nombreuses interviews accordées depuis, il apparaît que l'action devrait se dérouler - au moins en partie - dans l'Extrême Nord, quelques années après la fin de The Witcher 3. En 2015 déjà, CD Projekt avait mis l'accent sur la cohérence du monde en plaçant les villages à des endroits précis et en donnant aux PNJ une routine développée. Le monde paraissait ainsi plus vivant, et on ne constatait pas les mêmes choses selon qu'on visitait un lieu le matin, à midi, l'après-midi, le soir ou la nuit.

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Des PNJ à un niveau d'unicité encore jamais vu ?
Pour The Witcher IV, le studio polonais veut aller encore plus loin. Sebastian Kalemba, réalisateur du titre, a en effet affirmé que l'idée était d'augmenter la qualité des PNJ pour que l'immersion soit encore plus poussée :
Nous avons cette règle pour que chaque PNJ semble vivant, avec sa propre histoire. Nous mettons l'accent sur la qualité des PNJ – leur apparence, leur comportement, leurs performances faciales – car nous voulons créer une expérience encore plus immersive que ce à quoi nous nous attendions auparavant. Nous essayons de repousser les limites.
Les routines devraient bien évidemment être de retour, mais on connaît le principe depuis longtemps. L'idée est ici de renforcer chacun des aspects des PNJ pour qu'on ait toujours le sentiment de croiser un personnage unique, avec ses propres intérêts, sa propre apparence et des animations marquées. Il faut savoir que créer ce type de PNJ demande énormément de ressources, et que d'autres studios priorisent d'autres aspects. Cela étant dit, la "vie" des PNJ fait partie de ces éléments auxquels on peut ne pas prêter attention mais dont l'absence saute aux yeux.
La volonté de CD Projekt de faire oublier ce qu'on a vu dans Cyberpunk 2077 ou Assassin's Creed témoigne surtout des énormes ambitions autour de The Witcher IV. Des ambitions qui se traduisent également par la présence de plus de 400 développeurs sur le projet, un nombre qui ne tient pas compte de tous les prestataires externes auxquels les studios font régulièrement appel. Pour l'heure, The Witcher IV est un jeu encore très mystérieux, et il faudra se montrer patient pour qu'on sache à quoi nous attendre et à quelle date nous pourrons mettre les mains dessus.