
À l’image d’un bon film “nanar”, certains jeux nuls sont tout de même fun à jouer. Que ce soit par le côté bastonnade ou par le scénario totalement débile, ces jeux trouvent leur communauté de fans, il y en a pour tous les goûts ! Voici une petite sélection concoctée par la rédaction !

C’est bien parce que c’est nul
Parfois la rentabilité vient à point à qui sait blaguer. Pour Goat Simulator, par exemple, ce qui n’était qu’une plaisanterie au départ s’est transformé en titre ultra populaire, vendu à plus d’un million d’exemplaires. Les revenus générés par le studio durant les quatre mois qui ont suivi le jeu de la chèvre ont été plus importants que ceux produits au cours de ses quatre années précédentes. Des fonds qui ont servi par la suite au développement de Satisfactory, bien plus consistant en termes de gameplay. Il semblerait que ce qui ait plu sur Goat Simulator soit l’originalité de sa proposition et la grande simplicité de ses contrôles, le rendant très accessible. Ce jeu n'est pas la seule initiative crétine qui a bien fonctionné : les platformer comme Getting Over It ou Get to Work sont devenus rapidement des contenus massivement streamés.
C’est parfois tout ce que le public demande : un bon scénario cliché et peu recherché pour ne pas se prendre la tête, comme Night Trap, un jeu en full motion vidéo, ou encore le récent titre narratif sud-coréen Five Hearts Under One Roof. Heureusement que ce genre de contenus existe, sinon des jeux comme Detroit : Become Human n'auraient plus de saveur !


Ce n’était pas voulu
Il se peut aussi que les studios de développement de ces jeux aient rencontré des problèmes en interne, expliquant le résultat médiocre offert aux joueurs. Duke Nukem Forever en est un exemple : avec 15 ans de développement, des changements de plans, de moteur de jeu, c’est peu dire que la production a été une galère. Même chose pour le développement de Superman 64, qui s’est entrepris dans la discorde entre Warner Bros et les programmeurs. Résultat : le jeu est pratiquement injouable. Dans la même idée, Deadly Premonition, un survival horror très apprécié par certains nostalgiques, a mis six ans à sortir (2010) et ce ne fut pas une mince affaire d’en faire un open world pour la Xbox 360 et la PS3.
Comme dans les films d’action qualifiés de nanar, certains jeux sont appréciables seulement par le fait qu’ils procurent du plaisir dans la bastonnade. C’est le cas de beat’em all Marvel's Avengers ou encore de 50 Cent : Blood on the Sand et de ses scènes de combats aussi prévisibles que funs à regarder (tellement elles sont improbables). Si un titre présente une technique qui tient la route, malgré des bugs, il rencontre assurément son public. Retrouvez le sujet dans notre dernier JV Select, disponible en lecture automatique ci-dessus.