Marvel Rivals vient de sortir et nous avons, bien sûr, passé la journée dessus. Alors, comment s’annonce cet Overwatch-like à la sauce super-héros ? Voici nos premières impressions.
Après diverses bêtas / prises en main, Marvel Rivals est enfin disponible sur PC, PS5, Xbox Series. Ce free-to-play - développé par l’entreprise chinoise NetEase - connaît un départ canon et compte faire de l’ombre à Overwatch avec sa ribambelle de super-héros : dès le lancement, on compte 33 personnages jouables. Évidemment, qui dit Overwatch dit hero shooter. Tout le monde ici a le droit à ses propres compétences, et ce sera à chaque équipe de déterminer la composition qui l’amènera à la victoire. Pour le reste, Marvel Rivals propose des matchs en 6v6 et trois modes de jeu principaux : Domination, Escorte et Convergence (ce dernier étant un mélange de deux premières règles). Il y a aussi Conquête, du match à mort par équipe. Ah et, comme vous pouvez le voir, il s’agit d’un TPS.
Un plaisir immédiat
Je ne vais pas vous le cacher, je ne suis ni fan d’Overwatch, ni fan de Marvel… Ce qui ne veut pas dire que je ne sais pas reconnaître un bon jeu quand j’en vois un ! Et c’est rapidement ce que je me suis dit face à Marvel Rivals. On ne sait pas combien de temps le titre de NetEase est resté en gestation, mais tout ça sent bon le projet soigné et maîtrisé. J’ai été accroché dès le premier match : chaque personnage dispose de capacités variées, qui bénéficient d'un joli boulot sur l’animation et l’impact des coups. On note également un vrai effort sur la direction artistique et la technique, où le cel-shading se mêle à des effets 2D tout droit sortis d’un comics.
Une bonne première impression qui s’est confirmée au fil des parties… Comme évoqué plus haut, Marvel Rivals ne se distingue pas par ses modes de jeu mais par son - impressionnant - roster de super-héros. Parce que oui, 33 têtes d’affiche au lancement, ça fait beaucoup ! Tout ce beau monde est d’ailleurs dispo d’entrée de jeu et ne demande pas d’atteindre un certain level (seules les parties classées se débloquent au niveau 10), ce qui peut être un peu “écrasant”. Heureusement, NetEase met à disposition plusieurs options d’entraînement pour essayer tout ça. Les pouvoirs des persos profitent également de descriptifs détaillés accessibles en un clic, même au beau milieu d’une partie. Pour le moment, on compte 8 tanks, 7 supports ainsi que 18 DPS. Du côté des cartes, il y en a huit. Sur chaque map d’ailleurs, une partie des décors est destructible.
Un monde de possibilités
Une fois qu’on s’est familiarisé avec tout ça, Marvel Rivals roule tout seul : on prend plaisir à choisir soigneusement son héros selon le choix des autres (les doublons ne sont pas acceptés et en Partie Rapide, il est possible de changer de personnage en plein match). Surtout, ici, il y a une subtilité en plus quand on compose son équipe. Il s’agit des Associations. En gros, quand deux protagonistes bien précis sont côte à côte sur le champ de bataille, ils peuvent déclencher une compétence bonus. Quand Scarlet Witch épaule Magneto par exemple, ce dernier peut faire appel à une épée échantée. Quand c’est Thor / Captain America, l’électricité du dieu de la foudre infuse le bouclier du protecteur patriote, ainsi de suite. Marvel Rivals compte à ce jour 15 associations, ce qui ouvre la voie à des perspectives tactiques très enthousiasmantes. Avec en plus un équilibrage d’ores et déjà tout à fait correct - nous n’avons pas relevé d’impair particulier -, le jeu tient un avenir sur la scène compétitive.
Au final, on a juste noté quelques soucis de lisibilité quand plusieurs joueurs lâchent leur ultime voire une simple compétence au même endroit. Certaines attaques ont, en effet, le droit à une mise en scène assez “clinquante”. Ah, et les collisions lorsque Spidey ou Venom termine dans un mur à cause de leurs toiles, c’est pas encore ça… Pour le reste, il n’y a pas à dire, NetEase s’est appliqué.
Et voilà pour notre petit avis sur Marvel Rivals. Pour une première prise en main, cet Overwatch-like nous a clairement convaincu. C’est bien réalisé, il y a du contenu, les sensations sont là et certaines petites touches le distinguent de la concurrence. Pas de pay-to-win au programme non plus. Le pass de combat, qui contient évidemment son lot d’objets premium (à acheter avec de l’argent réel), se compose uniquement de récompenses cosmétiques. Bref, tout ça semble être le début d’une belle histoire. NetEase a déjà annoncé que la saison 1 sortira en janvier.