Contributeur
D’après une entreprise américaine, si vous voulez éviter les accidents sur l’avant de votre véhicule, il vaut mieux rouler en électrique. Les véhicules zéro-émissions seraient en effet plus susceptibles de se faire percuter par l’arrière, pour 2 simples et bonnes raisons.
Les électriques plus sécurisées ?
Si vous roulez en voiture électrique et que vous avez le malheur de faire un accident, vous avez plus de risques de vous faire percuter par l’arrière. C’est évidemment pas ce que l’on vous souhaite, mais c’est ce que dit une étude nous venant tout droit des états-unis d’amérique, et plus spécifiquement de l’entreprise Mitchell, qui se charge d’apporter des technologies et autres informations aux compagnies d’assurance. Ils disent traiter plusieurs millions de transactions chaque mois pour leur plus de 300 clients. Vous l’aurez compris, cette entreprise, c’est un gros morceau.
Selon leurs observations, les voitures électriques ont plus tendance à se faire percuter par l’arrière que leur équivalent thermiques. Ces collisions courantes représentent 35,9% des dégâts que ces véhicules subissent, contre 27,5% seulement chez les véhicules essence ou diesel. Le problème dans cette histoire, c’est que si c’est l’avant de votre voiture qui est touché, et bien vous risquez de devoir faire du mal à votre portefeuille.
En effet, les accidents qui impliquent l’avant d’une voiture ont tendance à être 40% plus cher que les accidents impliquant l’arrière. Techniquement, on est sur une victoire pour la team électrique, même si de préférence, on ne fait tout simplement pas d’accidents. Et le plus intéressant, c’est que d’après cette étude, deux facteurs bien spécifiques viennent expliquer la raison de ce phénomène.
Les raisons de ces disparités
Mitchell pointe du doigt des “technologies d’évitement des collisions frontales plus récentes et donc plus complètes”, mais aussi des "dynamiques de freinage différente pour les véhicules électriques conduit en mode pédale unique", qui pourrait mener à des ralentissement plus rapides. Pendant ce temps, les véhicules thermiques ont 31.59% de chances de se faire cogner sur l’avant, contre seulement 25,88% chez leurs cousins électriques.
Mitchell explique tout de même que les véhicules électriques restent en moyenne plus coûteux à réparer que les voitures thermiques, malgré cet avantage qu’ils détiennent sur le faible taux d’accidents à l’avant. En effet, sur la totalité du 3ème trimestre 2024, la moyenne des demandes d’indemnisation montait jusqu’à 5560 dollars pour les véhicules électriques, contre 4741 dollars pour les modèles thermiques.