La GTA Trilogy Definitive Edition s'est offert tout récemment une ultime mise à jour pour bonifier son expérience. Le hic, c'est que l'update a aussi gommé le nom du studio à l'origine des remakes.
Une sortie cauchemardesque
Quand la Grand Theft Auto : The Trilogy – The Definitive Edition a été annoncée, c'est le monde entier qui a exprimé sa joie et son enthousiasme : rejouer les cultes GTA III, GTA Vice City et GTA San Andreas avec un gameplay modernisé et des graphismes revus sous un nouveau moteur était un rêve d'enfant pour beaucoup, presque devenu réalité. Le problème, c'est que la douche froide lors de la sortie du jeu fut l'une des plus sévères de l'histoire du jeu vidéo : des bugs en pagaille, partout, tout le temps et une esthétique très lon du compte avaient débouché immédiatement sur un bad buzz monstrueux.
Dans le viseur, Grove Street Games, le studio en charge de la refonte de la trilogie. Les développeurs ont dont gravi la pente avec Rockstar en superviseur, délivrant de nombreuses mises à jour correctrices pour rétablir l'expérience et éviter la totale catastrophe industrielle (bien que les ventes furent excellentes, soit dit-en passant).
Une ultime update et un déni
Cette semaine, GTA Trilogy Definitive Edition s'est donc armé d'une dernière mise à jour et pas des moindres : de nouveaux correctifs en masse, mais aussi un énorme lifting visuel avec une ambiance lumineuse sublimée. En bref, le moment n'a jamais été aussi bien choisi que de lancer cette compilation, trois ans après sa sortie.
Les joueurs ont de quoi être contents, mais se sont aussi aperçus la disparition du logo de "Grove Street Games" au générique, le criant alors haut et fort sur X. C'est d'ailleurs sur ce même réseau social que le PDG du studio, Thomas Williamson, n'a pas mâché ses mots devant cette désagréable surprise.
En parlant vraiment hypothétiquement : c'est un geste de merde que de retirer les développeurs principaux des crédits dans une mise à jour, surtout quand une mise à jour comprend des centaines de correctifs qui ont été fournis par ces développeurs et qui sont restés hors de portée des joueurs pendant des années.
Si le développeur ne cite aucunement Rockstar ni GTA, son allusion est évidente et surtout, il pointe du doigt Rockstar pour ne pas avoir supervisé correctement le développement des remakes, malgré les solutions visiblement apportées par le studio. Voilà, c'est dit.