Le film Joker conte l'émergence de son personnage éponyme. C'est l'histoire d'Arthur Fleck, homme torturé par une folie grandissante, qui laisse peu à peu place à une nouvelle figure de sa personnalité : un tueur psychopathe hédoniste qui deviendra le Joker. La suite, Joker: Folie à Deux, prévue pour le 2 octobre cette année, met en scène les mésaventures du couple que le clown prince du crime forme avec Harley Quinn. Prendre une carte abonnement Netflix sur Micromania pour voir Joker

Un tournage plus difficile que le précédent

Dans Joker: Folie à Deux, une place importante est accordée à la musique puisque c’est à travers elle que Arthur Fleck réussit à s'exprimer dans une société qui le rejette.

Cette fois, j’ai senti que c’était un peu plus compliqué parce qu'on faisait tellement de répétitions de danse, ce qu’il n’y avait pas la dernière fois - Joaquin Phoenix dans un entretien chez Variety

S'il n'était pas à l'aise dans l'exercice de la danse, Joaquin Phoenix exprime avoir pris du plaisir à chanter en live, aux côtés de Lady Gaga. Pour de nouveau incarner le vilain, Joaquin explique à la Mostra de Venise avoir du redoubler d'efforts pour suivre le rythme des répétitions tout en suivant un régime restrictif. Pour le premier Joker, l’acteur avait révélé avoir perdu plus de 23 kg, il affirme aujourd'hui qu’il ne le “referai probablement pas".

Un plaisir malgré tout

Le premier film Joker a récolté plus d’un milliard de dollars au box-office, ce fut un tel succès que Todd Philips, le réalisateur, n’a pas eu beaucoup de difficultés pour convaincre Warner Bros d'investir dans le second volet ! Pour faire aussi bien que le premier blockbuster, il était nécessaire, selon le réalisateur, de prendre des risques :

Pourquoi faire quelque chose si ça ne te fait pas peur ? (...) Je suis addict au risque. Je veux dire, ça te garde éveillé la nuit, ça fait tomber les cheveux. Mais c’est cette sueur qui te permet de continuer

Todd Phillips exprime que Joaquin est tellement impliqué dans son personnage que, dès la fin du tournage du premier film, il demandait déjà quand serait prévu le prochain. Son rôle lui avait d'ailleurs valu un l'Oscar du Meilleur Acteur en 2020.

Attaché au film et au réalisateur, Joaquin décrit à quel point il se sentait en symbiose avec Philips : “Todd et moi travaillons de la même manière (...) Nous aimons la spontanéité et le frisson d’échouer en faisant ce qu’on aime”. Durant la campagne de promotion pour un autre film, il révèle au Guardian la manière dont il joue : “ne pas trop y penser, laisser aller comme ça vient. Si tu t’obstines à essayer de trouver ce qui rend un moment unique, alors, tu risques de perdre ce truc précis”. Ce Joker sera très certainement le dernier puisque Todd Phillips affirme être satisfait de ce qu’il a réussi à réaliser et qu’il souhaite désormais tourner la page de son expérience d’adaptation de comics.