Demon Slayer et Jujutsu Kaisen sont deux mangas emblématiques qui ont construit une communauté de fans très fidèle tout au long de leur publication. Si le premier a déjà publié son dernier tome depuis plusieurs mois, le second est quant à lui arrivé à son arc final. À l’heure où cet article est écrit, il ne reste plus que cinq chapitres au manga avant sa conclusion, prévue pour le 30 septembre au Japon.

Un délai qui semble un peu court pour les lecteurs qui ont encore de nombreuses questions en tête concernant les enjeux finaux. Cela n’empêche toutefois pas l’ultime tome de très bien se vendre et de faire sensation dans les librairies. Enfin, seulement si les fidèles lecteurs ne se font pas spoiler. Si, comme beaucoup, vous craignez cela, rassurez-vous, la justice américaine est de votre côté !

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La crainte des spoilers

Comme pour le dernier épisode d'une série, la plus grande crainte des lecteurs de manga est de se faire spoiler le dernier chapitre. C’est encore plus vrai lorsque l’œuvre arrive à sa fin et que les enjeux deviennent très importants. Cela tombe bien : pour la première fois, des éditeurs se lient à la justice américaine pour punir les spoilers, notamment sur X. Anime Anime, Aniplex et Toho – membres de la CODA (Content Overseas Distribution Association) – ont déposé une plainte pour que les informations concernant ces perturbateurs soient extraites et utilisées pour les empêcher de spoiler. Nous ne savons pas encore si tous les internautes seront surveillés ou seulement les leakers les plus importants.

La lutte contre les sites de scans illégaux

Selon les informations recueillies, « les détenteurs de droits concernés pourront prendre des mesures strictes contre les propriétaires de comptes ». Cependant, nous n’avons pas encore d'exemple plus précis concernant ces sanctions, qui pourraient aller jusqu'à une simple interdiction du réseau social.

Pour l’instant, aucune plainte ne concerne les sites qui hébergent illégalement des scans de manga, mais ils sont de plus en plus surveillés également. Par exemple, la société sud-coréenne Kakao Entertainment a récemment supprimé 270 millions d’œuvres illégales entre janvier et juin 2024. Une trentaine de sites ont été visés. Ailleurs, le groupe Alliance pour la Créativité et le Divertissement, qui comprend par exemple Netflix et HBO, a pris la décision de fermer des sites de streaming d’anime. Toutefois, comme pour les films, chaque fois qu'un site est fermé, une nouvelle adresse est créée. Sans législation efficace, cette pratique risque de continuer.