"Il était une fois dans l'Ouest" est et restera un monument du Septième Art, marquant sur bien des aspects. Sa scène d'introduction est particulièrement culte.
Un début de film légendaire
Sergio Leone est assurément l'un des réalisateurs les plus émérites de l'histoire du Septième Art : sa Trilogie du temps est notamment l'un de ses plus grands faits d'arme, dont "Il était une fois dans l'Ouest" est justement le premier opus, sorti en 1967. Il s'agit peut-être du plus grand "western spaghetti" et certainement de l'un des meilleurs films tout court, dont les séquences chocs et la mise en scène méticuleuse en ont happé plus d'un. Et puis, impossible de passer sous silence la musique d'un certain Ennio Morricone.
On pourrait passer beaucoup de temps à décrypter pourquoi "Il était une fois dans l'Ouest" est un chef-d'œuvre, d'ailleurs considéré comme une "leçon de cinéma" par Quentin Tarantino ou comme long-métrage "mythique" par John Carpenter. Assurément, son introduction reste un moment inoubliable du Septième Art.
Celle-ci dure effectivement plus de dix minutes : une longue séquence presque sans dialogue et sans musique, hormis à la toute fin où quelques notes d'harmonica viennent la conclure. Un début de film qui pose les bases : le rythme sera lent, mais puissant, où rien ne sera laissé au hasard.
Le calme avant la tempête
On remarquera bien évidemment la présentation des différents personnages. Les plans dépeignent trois hommes : l'un chasse une mouche qui tourne autour de lui, l'autre remet son chapeau sur sa tête, un autre encore arrache fait craquer les jointures de ses doigts. On ne connaît rien de ces protagonistes : le film laisse place à la contemplation, mais aussi à l'interprétation.
L'introduction d'Il était une fois dans l'Ouest reste encore aujourd'hui un modèle de montée en tension, jouant avec les nerfs du spectateur : alors que certains sont à la limite de l'ennui ou de l'interrogation, les choses s'accélèrent rapidement ; s'envenimement même puisque le premier duel du film éclate. Une locomotive arrive, présentant un nouveau personnage, qui en descend mystérieusement.
Commence alors un combat au révolver dont le rythme tranche radicalement avec les minutes précédentes, qui ne représentaient finalement que le calme avant la tempête. Le nouvel arrivant abat ses cibles, sans pitié, s'imposant comme une figure de proue ultra-charismatique dont l'histoire ne fait que commencer.
Une intro culte pour un film culte !
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