James Cameron, réalisateur renommé et explorateur des fonds marins, a vivement critiqué les gardes-côtes américains un an après l'implosion tragique du sous-marin Titan, qui se dirigeait vers l'épave du Titanic. L'incident, survenu en juin 2023, a coûté la vie à cinq personnes à bord. Cameron a qualifié les efforts de recherche de "torture pour les familles". Lors d'une interview avec 60 Minutes Australia, il a reproché aux enquêteurs de ne pas l'avoir consulté, malgré son offre de participer à l'enquête. Le sous-marin avait perdu contact à mi-chemin de sa plongée vers l'épave, située à 3,8 km sous l'océan, emportant avec lui Hamish Harding, Stockton Rush, Shahzada et Suleman Dawood, et Paul-Henri Nargeolet.

Un manque de transparence

En mai de cette année, les gardes-côtes américains ont fourni une mise à jour indiquant que l'enquête en était toujours à sa phase de collecte de faits. Un porte-parole a déclaré que la date de fin de l'investigation n'était pas encore prévue et qu'une audience publique serait organisée ultérieurement, avec un préavis de 60 jours. Ce processus considéré comme lent et fastidieux ont irrité James Cameron. Il a interprété cela comme un signe que les enquêteurs souhaitaient mener les choses à leur manière, sans consulter des experts extérieurs. Il a affirmé qu'ils avaient honte et ne voulaient pas d'avis externes, malgré son expertise et son désir d'aider.

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Un drame prévisible selon Cameron

James Cameron a révélé qu'il avait noté dès le début l'implosion du sous-marin grâce à une source navale fiable. Il a montré dans l'émission 60 Minutes une note manuscrite confirmant l'implosion à 9h25 le lundi matin suivant l'incident. Le réalisateur a déploré que, malgré cette information, les autorités aient continué des recherches massives et inutiles pendant des jours. Selon lui, la localisation du sous-marin était connue, mais les moyens pour descendre le chercher manquaient, ce qui a conduit à des actions inefficaces et à une attente angoissante pour le monde entier.

Nous savions tous qu'ils étaient morts. Nous avions déjà porté un toast à nos camarades tombés au combat lundi soir. - a exprimé James Cameron

Pour lui, qui connaissait personnellement l'une des victimes, Paul-Henri Nargeolet, ce drame est d'autant plus difficile à accepter. Le réalisateur, ayant visité l'épave du Titanic 33 fois, ressent une profonde tristesse face à la perte de son ami et collègue dans de telles circonstances.