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News jeu Elle a 35 ans aujourd'hui et vous y avez tous joué ! Descente aux enfers et retour en grâce pour cette console Nintendo incontournable.
Profil de Charlanmhg,  Jeuxvideo.com
Charlanmhg - Journaliste jeuxvideo.com

35 ans dans le monde du jeu vidéo, c’est rare. Seuls quelques cadors peuvent se targuer d’avoir cet âge. Et parmi eux, seulement un petit pourcentage ont modelé l’avenir. Les années 80 ont été façonnées par des titres très influents mais aussi par des consoles. C’est dans cette décennie que naissent NES, Game Boy, ou encore Atari et Master System. Et c’est l’une de celles-ci qui fête son 35e anniversaire aujourd’hui.

262 578 vues

Sommaire

  • Après la NES, l'envie de faire une console similaire mais portable
  • Un lancement en trombe, bien aidé par l'un des jeux les plus vendus de tous les temps
  • Faire face à la modernisation
  • Pokémon dynamite les ventes de Game Boy

Après la NES, l'envie de faire une console similaire mais portable

Retour donc presque 40 ans en arrière. Nintendo se porte bien : l’entreprise japonaise a passé le krach du jeu vidéo. C’est parfois elle qui est désignée comme ayant été salvatrice pour le marché à l’époque en apposant sur ses jeux vidéo un sceau garantissant de la qualité “Big N”. Sa notoriété n’est plus à faire et tout le monde s’arrache la Nintendo Entertainment System (NES), alias la Famicom (Family Computer au Japon), avec Super Mario Bros. Voyant ce succès, ce sont Hiroshi Yamauchi (président de Nintendo de l’époque) et Gunpei Yokoi qui, en réunion, décident de suggérer un nouveau projet : celui de faire une console portable avec la possibilité de changer de jeux. Petite parenthèse, mais c’est à lui que Nintendo doit beaucoup : il a contribué à rendre le jeu plus accessible à tous par ses idées et, d’abord technicien de maintenance sur des machines, on lui a attribué le titre de “dieu du jouet”.

En bref, Yokoi croît en l'idée que le plaisir de jouer ne dépend pas de graphismes avancés, mais d’un gameplay captivant et accessible. L'idée d'une console portable, robuste, à faible consommation énergétique et économique est née de cette philosophie. Le choix de l'écran monochrome, par exemple, visait à maximiser la durée de vie des piles et à maintenir le coût bas, des aspects cruciaux pour son succès en totale opposition avec ce qui se faisait à l’époque. De quoi semer le doute chez Nintendo. Dans une interview livrée au journal Le Monde, l’historien et journaliste spécialisé Nintendo Florent Gorges revient dessus. Il est l'auteur d'une série de livres intitulée L'Histoire de Nintendo dont le quatrième et dernier volume est dédié à celle de la Game Boy. Il explique :

Même en interne, ils étaient très peu à y croire. Chez Nintendo, en interne, le projet était même conspué. Son nom de code, DMG, a rapidement été détourné, la console était surnommée dame game, ce qui veut dire en japonais « le jeu nul ». Certains pensaient que c’était un suicide commercial.

Un suicide commercial supposé dans lequel s’est engouffré Hiroshi Yamauchi. La conception de la Super NES a pris du retard alors. Mais il fallait quand même sortir quelque chose.

Un lancement en trombe, bien aidé par l'un des jeux les plus vendus de tous les temps

Aujourd’hui, ceux qui prédisaient un destin funeste à la première console portable de Nintendo doivent avoir le sourire aux lèvres. La Game Boy (l’usage préfère le féminin, Nintendo insiste pour l’usage du masculin) conquit les joueurs à sa sortie en avril 1989. Il faut dire qu’elle partage des caractéristiques avec son aînée de salon, la NES que l’on peut considérer comme la cadette portable. Outre la configuration des touches similaires, elle affiche la même philosophie : être accessible au grand public. Les médias spécialisés lui reprochent à l’époque une technique médiocre et notamment une qualité des graphismes en deçà des standards. Mais c’est justement parce que la Game Boy est ainsi faite qu’elle séduit.

Ce qu’elle a dans le ventre, moins à la pointe de la technologie, permet deux choses. La première, primordiale à l’époque, est de ne pas trop mettre à contribution les piles. La Game Boy affiche alors une durée d’utilisation supérieure à celle de ses concurrents. Et forcément, avoir des composants de qualité inférieure à celui de ses rivaux permet d’afficher un prix lui aussi, inférieur. Deux arguments qui, combinés au plus important, mettent K.O quiconque souhaite s’approprier une part du gâteau.

Parce que le plus important pour une console de jeux vidéo, ce sont… ses jeux vidéo. Vous n’en douterez pas longtemps, Nintendo fait forte impression au lancement de la console. Cette dernière est lancée avec Super Mario Land, mais aussi avec… Tetris. C’est à la demande de Nintendo que Henk Rogers, néerlandais source d’inspiration des JRPG ou de Shigeru Miyamoto, récupère les droits en Russie. Ce dernier persuade l’entreprise japonaise d’inclure le titre au lancement. Toujours avec le journal Le Monde, Florent Gorge raconte :

Si tu veux vendre la Game Boy aux enfants, Super Mario Land est très bien. Mais si tu veux la vendre aux enfants, aux parents, et même aux grands-mères, alors prends plutôt Tetris. Et cela n’empêchera pas les enfants de la vouloir pour Super Mario Land.

Un coup marketing de génie rétrospectivement : Tetris fait partie du top 3 des jeux vidéo les plus vendus de tous les temps avec 100 millions d’unités distribuées dans le monde. Il reste loin derrière les deux premiers que sont GTA 5 et Minecraft, mais tout de même. s de vente initiaux, surpassant les attentes et établissant un record difficile à battre pour ses concurrents.

Un film documentaire retrace l'acquisition des droits de Tetris par Henk Rogers.

Faire face à la modernisation

C’est donc surtout grâce à son catalogue de jeux hors pair que Nintendo assure la longévité de la Game Boy. Après son lancement en 1989, d’autres constructeurs éblouis par le succès de la console portable s’y mettent. L’ATARI Lynx, la Game Gear de Sega ou encore la NEC TurboExpress sortent peu de temps après. Elles s’affichent toutes comme des machines plus performantes et la Game Gear plus particulièrement en s’imposant comme concurrent direct. On peut la considérer comme une espèce de Master System portable qui, malgré un certain succès grâce au portage de certains jeux, ne fait pas l’unanimité. Les six piles nécessaires à l’utilisation de la machine étant probablement l’une des raisons de son échec.

Bien que toute puissante (et aidée par ses rivales n’ayant pas su comment réagir), la Game Boy n’est pas éternelle. Nous sommes en 1996 et sept ans d’existence, c’est déjà colossal. Sauf que l’émergence répétée de modèles plus puissants et plus modernes menacent plus que jamais. Même Nintendo planche, lui aussi, sur une version plus récente de sa console portable avec la Game Boy Advance (dont le développement est repoussé en panique en 97).

Mais un jeu vidéo sonne le retour en grâce de la Game Boy et aussi la naissance de l’une des licences les plus connues de tous les temps. En 1996, c’est Pokémon qui sort au Japon. Sans refaire l’histoire entière autour du développement du premier épisode, il faut rappeler que Pokémon Rouge//Vert ne sont pas des “hits” à leurs sorties.

Pokémon dynamite les ventes de Game Boy

Un événement déclenche la PokéMania : celui autour de Mew. Ce dernier est un Pokémon légendaire à l’origine de nombreuses théories. À l’origine, il ne devait pas faire partie du jeu final mais a été intégré en secret par l’un de ses développeurs : il est impossible à capturer. Sauf que certains joueurs tombent dessus par inadvertance. Game Freak, le développeur des jeux Pokémon, décide de rendre public l’existence de Mew dans un magazine en organisant la première distribution officielle de Pokémon. 20 joueurs sont sélectionnés au hasard pour récupérer le Pokémon légendaire. Il n’en faut pas plus pour provoquer le bouche à oreille chez les joueurs qui veulent à tout prix avoir Mew pour le Pokédex. Les échanges se font en boucle à travers tout le pays grâce au système de câble link de la Game Boy, ce qui a pour effet de doper les ventes : en 1997, la console se vend mieux qu’à son lancement (3,93 millions d’unités vendues pour 4,16 millions). Ce n’est que le début de la relance, avec des chiffres dépassant les dix millions d’unités vendues entre 98 et 2001 (11,02 millions ; 13,55 millions ; 17,24 millions; 18,86 millions en 2001 !) selon les chiffres de VGChartz.

Au total, ce sont donc presque 120 millions de Game Boy qui ont été vendues dans le monde entier. De quoi faire d’elle la quatrième console la plus vendue de tous les temps, bien aidée par Pokémon premier du nom. Ce dernier attend toujours un successeur puisque depuis 1996, il trône toujours au sommet des jeux Pokémon les plus vendus avec 31 millions d’exemplaires écoulés.

L'arrivée de "Pokémon Rouge" et "Vert" (puis Bleu en occident) a marqué un tournant pour la Game Boy, injectant une nouvelle vie dans la console. Cette série a non seulement revitalisé les ventes de la Game Boy, mais a également établi une nouvelle norme pour les jeux de rôle sur consoles portables, contribuant à assurer la place de la Game Boy dans l'histoire comme l'une des consoles les plus vendues de tous les temps. Avec plus de 118 millions d'unités vendues, incluant la Game Boy et la Game Boy Color, la console a laissé un héritage indélébile, influençant les générations futures de consoles portables et démontrant que le succès dans l'industrie du jeu vidéo ne dépend pas uniquement de la puissance du matériel, mais également de l'expérience globale offerte aux joueurs.

Un constat qui s’affirme avec les années. La Game Boy a pavé, pour Nintendo, le chemin des consoles portables. Si la Game Boy Advance et la 3DS restent en retrait (bien qu’il n’y a que la Wii en console de salon qui les a surpassées), la Nintendo DS et la Nintendo Switch ont bien pris le relais. Ce sont les deux seules consoles de Nintendo à avoir surpassé la Game Boy en termes de ventes. Référence du jeu vidéo en mode portable en son temps, la Game Boy continue donc de séduire le public avec ses petites sœurs qui en reprennent de plus en plus le principe. Et avec les bruits de couloirs de plus en plus tenaces évoquant un nouveau modèle de Switch, on peut légitimement penser que ce n’est pas prêt de s’arrêter.

GB GBC
Commentaires
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Ptit_Zizi_Fou Ptit_Zizi_Fou
MP
Niveau 25
le 25 avr. à 13:55

Ah la GB.

Tu bénissais les lampadaires, sur le siège arrière de la voiture de papa.
Et tu haïssais les rues et ruelles sans lumière.

Les anciens sachent.

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