Dans moins d’une semaine, le 29 février, Cloud et le reste du groupe se remettent à traquer le diabolique Séphiroth dans Final Fantasy VII Rebirth. À la différence de l’épisode Remake, l’équipe quitte ici la sombre mégalopole de Midgar afin de vivre un véritable voyage à travers la planète Gaïa. De notre côté, on a également eu la sensation de participer à une odyssée à nulle autre pareille, et l’on vous en parle plus longuement dans notre test vidéo que vous pouvez visionner ci-dessus. Gameplay, système d’affinité, dimension scénaristique, monde semi-ouvert… On revient sur à peu près tous les points importants de cette suite, vous expliquant si, oui ou non, Final Fantasy VII Rebirth est à la hauteur de son attente !
Au départ, on aurait pu croire qu’il aurait été difficile pour Final Fantasy VII Rebirth de succéder à l’épisode Remake, et pourtant ce périlleux exercice a été réussi avec brio. L’une de ses prouesses les plus fortes, comme on vous l’explique dans notre test vidéo, c’est d’être parvenu à revoir sa formule, un poil trop dirigiste dans l’opus précédent. Ici, Final Fantasy VII Rebirth met en place un certain équilibre en nous permettant d’explorer des zones étendues afin d’y réaliser tout un tas d’activités secondaires et de tâches annexes. On avait au préalable quelques craintes à ce sujet, mais notre test complet, réalisé sur plus de 75 heures de jeu, nous a pleinement convaincus de ce judicieux mélange.
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La plus grande, riche et émouvante aventure Final Fantasy de l’ère moderne
Sur la base de cette formule remaniée et salvatrice, Final Fantasy VII Rebirth nous propose l’une des aventures les plus riches qui soient en termes d’émotion. C’est bien simple, l’ensemble du récit nous a fait passer par tous les états possibles et imaginables, ravivant en nous une certaine nostalgie tout en s’en libérant grâce à la mise en scène de certains passages inédits. Et comme une cerise sur le gâteau, la bande-son magistrale de ce second volet est vécue accentuer tout cela : Final Fantasy VII Rebirth ne se joue pas seulement, il s’écoute et nous fait même parfois lâcher la manette.
En plus d’un très grand travail sur le gameplay, ici approfondi et agrémenté de trouvailles inédites qui font sens avec le développement de l’intrigue et des liens entre les membres de l’équipe, ce qui a été le plus ahurissant, ça a été de constater la qualité avec laquelle les développeurs ont redonné vie à une carte du monde d’un minimalisme imposé par les moyens de l’époque. Ici, tout est plus vivant et riche, à tel point qu’on redécouvre totalement l’univers et qu’on a envie de s’y perdre des heures durant. C’est d’ailleurs là où Final Fantasy VII Rebirth se montre malin dans son approche car il parvient à nous extirper de son scénario, une fois de plus marquant et peut-être même clivant, en nous orientant vers l’exploration de ces zones ouvertes qui apportent de la variation dans le rythme de l’intrigue, entre hommage et ajouts inédits.
Quoi qu’il en soit, Final Fantasy VII Rebirth est perclus de bonnes idées qui lui permettront d’être considéré comme l’un des meilleurs épisodes de la saga Final Fantasy et peut-être même l’opus ultime de l’ère moderne. Évidemment, ce second volet de la trilogie remake n’est pas sans défaut mais l’aventure globale permet aisément de gommer les petits points noirs que sont la structure désuète des portions en monde semi-ouvert, les soucis récurrents dans la gestion du rythme - même s’il y a du mieux ! - et les quelques loupés qui altèrent l’immersion. Bref, pour mieux comprendre à quel point on a été époustouflé par Final Fantasy VII Rebirth, on ne peut que vous conseiller de regarder notre vidéo test, disponible en tête d’article.