Très loin de Wallace et Gromit et Fantastic Mr. Fox, ce nouveau long-métrage en stop motion va vous causer quelques sueurs froides en 2024.
Après Chucky, et après Annabelle et M3GAN, les poupées dans les films d'horreur atteignent un nouveau stade d'effroi avec la monstruosité de "Stopmotion", un film d'horreur psychologique indé présenté en avant-première mondiale au Fantastic Fest en septembre dernier et qui devrait parvenir dans nos salles obscures cette année 2024. Il sera ensuite proposé sur Shudder, le service de streaming d'AMC Networks dédié aux films d'horreur, lequel n'est pas accessible en France.
Réalisé par Robert Morgan, le film met en scène Aisling Franciosi, précédemment vue dans The Nightingale, dans le rôle d'Ella Blake, une animatrice en stop-motion qui lutte contre ses propres démons après la perte de sa mère autoritaire. Elle met au point un nouveau film de marionnettes dont les personnages vont devenir de plus en plus inquiétants. Les méthodes de l'artiste sont assez particulières, elle qui confectionne ses petites bonhommes à partir de steaks, puis d'animaux morts.
Ella travaille dans le domaine exigeant de l’animation image par image. Elle officie dans l’ombre envahissante de sa mère, star de la discipline désormais incapable de mener un projet à son terme. Un événement funeste va pousser Ella vers une autre forme de création - Synopsis Allociné
Pour l'heure, aucune date de sortie n'est encore communiquée pour Stopmotion. Aux Etats-Unis, le film est attendu le 23 février 2024 dans les cinémas.
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La stop motion comme vous ne l'avez jamais vue
Le cinéaste britannique Robert Morgan, très adepte de la stop motion dans la plupart de ses œuvres, explique qu'il trouve cette forme d'animation "dérangeante et effrayante", dans une interview accordée à EW. Et effectivement, difficile de ne pas trouver les marionnettes dépeintes dans son nouveau long-métrage particulièrement dégoutantes. Il parait d'ailleurs que le film a provoqué le malaise d'une spectatrice lors de la diffusion d'une avant-première. "Je n'ai jamais pensé que la stop-motion était un truc d'enfant mignon. J'ai toujours pensé qu'il s'agissait d'un processus étrange, légèrement occulte, qui consiste à construire de petites marionnettes et à les soumettre à un rituel étrange qui leur donne vie", explique l'homme, également à l'origine de plusieurs courts-métrages et œuvres assez gores incluant The Cat with hands, Bobby Yeah ou encore Belial's Dream.