Une simple Switch Pro ? Aucun problème !

Tout d’abord, et c’est important de le souligner, les nombreux messages visibles sur le Net indiquent que les joueurs veulent que cette Switch 2 ne soit finalement rien de plus qu’une simple “Switch Pro”. C’est-à-dire une machine légèrement repensée, avec des fonctionnalités ajoutées, mais surtout (beaucoup) plus de puissance. Grâce à la technologie DLSS de Nvidia peut-être ? Que ce soit les fans ou les analystes, tout le monde s’accorde pour dire que Nintendo n’a aucun intérêt à tourner le dos à ce format hybride qui a participé au succès de la console. Ce succès insolent a même poussé quelques grands noms du PC à proposer un hardware plus ou moins semblable avec le Steam Deck, la Lenovo Legion ou encore la ROG Ally d’Asus. Quand les petits voisins copient, c’est que l’idée est bonne et qu’il serait déraisonnable de passer à autre chose, n’est-ce pas ?

Pour plaire rapidement à celles et ceux qui ont embrassé son concept, il faudrait que la Switch 2 dispose d’un design plus moderne afin d’améliorer son ergonomie. Et surtout, qu’elle mette le paquet sur son écran. Un écran OLED voire IPS est particulièrement réclamé, quand bien même la résolution resterait inférieure à de l’UHD. Cependant, d'après Bloomberg, la future machine ne serait équipée que d'un écran LCD de 8 pouces.

L’important pour les joueurs, c'est que les jeux tournent bien et que les indés arrivent à sortir des titres qui ne ralentissent pas. Nintendo ayant réussi à rassurer tout le monde sur la qualité de ses first party au cours de ces dernières années, les fans souhaitent juste continuer de voir arriver des jeux ambitieux, variés et bien finis. Bien entendu, tout le monde aimerait voir arriver un nouveau Mario 3D et Metroid Prime 4 pour le lancement de la console, ce qui ferait deux énormes arguments en faveur de la nouvelle machine.

Des Joy-Cons repensés et plus de fiabilité

En haut de la pile des choses exigées par les utilisateurs de Switch pour celle qui va lui succéder, il y a tout ce qui concerne les Joy-Cons. Oui, le Joy-Con drift est encore dans toutes les mémoires. Ce dysfonctionnement s’est manifesté au cours de ces 7 dernières années en créant des “mouvements fantômes”, à savoir des déplacements non voulus lorsque le stick est en position neutre. Cette épine dans le pied de la société japonaise – connue pour faire du matériel fiable – a fait l’objet de nombreux débats sur le Net. C’est facile à comprendre : les joueurs veulent des sticks n’ayant aucun problème afin de jouer dans de bonnes conditions, d’autant plus que des technologies ont déjà prouvé leur efficacité (via des aimants plutôt que des potentiomètres, par exemple). Toujours du côté des Joy-Cons, les fans aimeraient une meilleure ergonomie générale ainsi qu’une fixation plus solide à la console.

Quelques nouvelles fonctionnalités

Nouveau hardware oblige, il serait évidemment bienvenue de voir quelques nouveautés. Si certains joueurs réclament une caméra pour autoriser des jeux utilisant cet accessoire (et pour faciliter la communication à distance), tandis que d’autres aimeraient que Nintendo apporte un vrai dispositif de pointage sur l’écran comme avec les Wii/Wii U, histoire de revoir de jolis rail shooters, la grande majorité des demandes se concentre sur la dimension online du hardware.

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Nintendo est en effet connu pour avoir un train de retard par rapport à ses concurrents sur tout ce qui touche au jeu en ligne. L’idée serait donc de se débarrasser des codes amis et de tout ce qu’il y a de plus archaïque sur la Switch pour aller vers quelque chose de beaucoup plus moderne et conventionnel. La marque japonaise a profité de l’ère Switch pour lancer son service en ligne payant, le Nintendo Switch Online. Il serait donc bien de voir la Switch 2 profiter du retour d’expérience et d’aller beaucoup plus loin dans ce domaine.

Une bonne autonomie

Avoir une Switch 2 plus puissante, c’est bien, mais il faudra que Nintendo s’assure que les capacités techniques de sa machine ne grignotent pas trop l’autonomie, d’autant plus qu’il s’agit du véritable point faible des autres machines portables du marché (Steam Deck, ROG Ally). La firme de Kyoto aura sûrement du mal à faire des miracles sur ce point, mais les joueurs attendent une autonomie au moins équivalente à celle des derniers modèles de Switch (entre 4,5 et 9 heures). Croisons les doigts…

La rétrocompatibilité pour les jeux et les accessoires

Bien que la rétrocompatibilité n’ait jamais été un élément primordial dans le succès d’une console, il s’agit d’une fonctionnalité particulièrement appréciée des joueurs. Quoi de plus normal, cela leur permet de continuer à jouer à leurs jeux préférés sur leur nouvelle console, plutôt que de devoir les ranger dans des cartons en attendant de les revendre sur Vinted. Il n’est donc pas étonnant de voir les fans réclamer la possibilité de pouvoir mettre leurs jeux – mais aussi leurs accessoires – Switch sur Switch 2. Il reste à voir ce que décidera de faire la marque, elle qui a commencé à intégrer d’anciennes gloires de sa ludothèque dans son service payant Nintendo Switch Online. Nous espérons aussi qu’il sera possible d’importer notre compte Nintendo afin de retrouver les titres acquis sur le Store.

Un prix sous la barre des 400 euros

Nous dirions bien que le nerf de la guerre est le prix, mais nous avons vu ces derniers mois qu’une console à 550 euros pouvait faire des chiffres ahurissants. Quoi qu’il en soit, sur la Toile, les joueurs espèrent un tarif ne dépassant pas les 400 euros. Il est certain qu’à une époque où les prix ont tendance à flamber, une console de jeux Nintendo aux alentours de 400 euros serait perçue comme un bon prix, d’autant plus que la Switch OLED coûtait, à son lancement, 350 euros. Le Dr. Serkan Toto de Kantan Games y croit. D’après lui, la console, qui devrait sortir cette année, coûtera dans les 400 dollars. Néanmoins, les jeux pourraient coûter plus cher et atteindre la barre des 70 dollars.

Avec tout ça, le succès est-il assuré ?

Les consoles qui ont remporté des batailles par le passé étaient-elles forcément les moins chères ou celles qui proposaient de la rétrocompatibilité ? Non, pas du tout. Sortir en premier n’est pas non plus synonyme de succès assuré, comme nous avons pu le constater avec les déboires de la Saturn, de la Dreamcast ou encore de la Wii U. Si nous observons les données recueillies depuis plus de 30 ans, nous voyons finalement que le prix ne semble pas être un facteur si important dans la décision d’achat, pas plus que la puissance ou les fonctionnalités annexes.

Ce qui paraît compter pour les acheteurs, ce sont les jeux. Leur nombre, évidemment, mais surtout la qualité des exclusivités et/ou leur quantité. Cela peut sembler tout à fait normal, mais nous avons parfois entendu l’inverse. Les exclusivités confortent le choix de prendre une console plutôt qu’une autre, bien que les œuvres les plus populaires soient multiplateforme (Call of Duty, GTA, Minecraft, Fortnite, etc.). Cela tombe bien pour Nintendo qui dispose d’un catalogue riche en franchises de grande qualité, qui parlent aussi bien aux plus jeunes qu’aux adultes. Nous avons forcément hâte d'en savoir plus. D'après Bloomberg, nous devrions avoir des réponses dans les mois à venir, puisque la machine serait toujours prévue pour cette année.