Alors que cette star est devenue mondialement connue en interprétant un Avengers, elle n'était pas très sereine à l’idée d’incarner ce super-héros en particulier. Ses précédents rôles la faisaient douter de la suite de sa carrière.
Même si incarner un rôle peut être jouissif pour un acteur, rester enfermé dans un personnage est de l’ordre du phobique. Et c’est ce dont avait peur Chris Evans au début de sa carrière, pour plusieurs raisons.
Un super héros qui ne vole pas très haut
En effet, avant de jouer le grand Captain America, notre justicier préféré a incarné à deux reprises un autre super héros. Dans la peau de Johnny Storm, Chris Evans jouait la torche humaine dans Les 4 Fantastiques de 2005. Cependant, que ce soit le premier opus ou sa suite ( Les 4 Fantastiques et le surfer d'argent) sortie en 2007, ils sont considérés par beaucoup comme des films dispensables (2.3 sur Allociné). Notre acteur est donc un peu inquiet quand Marvel vient lui proposer de jouer pour la troisième fois un de leurs héros. Si le film ne marche pas, sa carrière est terminée.
Heureusement pour lui, les choses ont bien tourné puisque Captain America : The First Avengers a plié le box-office mondial avec 370 millions de dollars générés. Et même si en France, il n’a pas fait un score incroyable, il se classe tout de même à la troisième place des recettes pour un film se déroulant pendant la seconde guerre mondiale. Seuls Pearl Harbor (2001) et Il Faut sauver le Soldat Ryan (1998) ont su faire mieux à l’époque. Avec le succès de ce premier Captain America, couplé aux scores astronomiques d' Avengers premier du nom (1.5 milliards au box-office), l'avenir de Chris Evans était tout tracé.
Mais rester bloqué dans un mauvais rôle de super-héros n’était pas la seule inquiétude de l’acteur. Il redoutait de jouer uniquement des personnages en désaccord avec sa personnalité.
A jamais un c...
Dans une interview donnée à GQ , l’acteur américain revient sur son début de carrière. En plus de la torche humaine citée précédemment, Chris Evans jouait, selon lui, que des rôles de “connard”. Décrit par ses proches comme naturellement attentionné et gentil, ses rôles n'avait rien à voir le futur sauveur de la Terre se détachait totalement de sa personnalité.
Je me suis fait connaître avec un rôle de connard, et du coup on m’a souvent choisi pour jouer les connards.
Et c’est vrai que ses apparitions au cinéma se résumaient souvent à des personnes imbues d’elle même, hautaine ou vaniteuses. On peut citer son personnage de Lucas Lee dans Scott Pilgrim , dans lequel il partageait déjà l’écran avec Brie Larson (Captain Marvel), ou son rôle de Colin Shea dans Sex List (2011), avec Chris Pratt (Star Lord) et Anthony Mackie (Falcon).
Si toutefois il jouait des “connards”, c’est qu’il était bon dans ce rôle. Le réalisateur David Yates (Harry Potter 4 à 8) est de cet avis.
Parfois les contraires s’attirent. C’est le plaisir de toucher du doigt quelque chose qu’il n’est pas du tout.
Néanmoins, le rôle de Captain America a été pour lui une libération. Fini les personnages désagréables, maintenant il va incarner un leader, fier, vaillant, et avec une faim insatiable de justice. On peut alors penser que le fait de jouer un de nos super-héros favoris lui a fait arrêter les rôles de “connard”. Et bien si vous suivez assidûment sa carrière, vous avez la réponse. Regardez sa performance dans The Gray Man ou A Couteaux Tirés et vous verrez.