Dans une interview récente, ce cinéaste américain a dévoilé son œuvre préférée que peu de spectateurs connaissent.
À 37 ans, Ari Aster a donné un nouveau souffle au cinéma d’horreur. Si ce nom ne vous dit rien, peut-être que vous connaissez ses œuvres. Midsommar, Hérédité et plus récemment Beau Is Afraid avec Joaquin Phoenix en tête d’affiche, ce cinéaste s’est rapidement imposé comme le prochain maître de l’horreur. Avec seulement trois films à son actif, son avenir en tant que réalisateur semble plus que prometteur tant son talent pour l’horreur psychologique n’est plus à prouver. Si vous n’avez pas visionné l’un de ces trois longs-métrages et que vous appréciez l’horreur, nous ne pouvons que vous les conseiller, tant leur qualité est indéniable.
Avec un succès aussi fulgurant, beaucoup se demandent quelles sont les inspirations de ce cinéaste. C’est la question que se sont posées de nombreux médias pour comprendre d’où vient sa créativité portée sur les visions macabres et la terreur. Sa réponse a été pour la moins étonnante, puisque ses films préférés ne sont pas des œuvres particulièrement connues du grand public. Il s’agit de longs-métrages japonais des années 50 et 60, et le réalisateur américain n’a pas hésité à faire les éloges sur l’un d’entre eux.
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Le « plus beau film d’horreur jamais réalisé »
Il ne le cache pas, Ari Aster est particulièrement attiré par le cinéma horrifique japonais qu’il considère comme le « plus beau jamais réalisé ». Il a ensuite cité différents films : Onibaba (1964), Ugetsu (1953) et The Face of Another to Cure (1966), mais son préféré de tous les temps reste Kwaïdan (1964) de Masaki Kobayashi. “La grande anthologie de Kobayashi pourrait être le film d'horreur le plus époustouflant jamais réalisé", ce réalisateur a affirmé son admiration envers le travail de ce cinéaste japonais. Il décrit ce long-métrage de la façon suivante :
Adapté de quatre des remarquables histoires de fantômes de Lafcadio Hearn, Kwaidan est éthéré et obsédant et possède un engagement totalement dévorant envers l'artifice.
Kwaïdan présente quatre histoires différentes qui n’ont pas de rapport entre elles, qui explorent la littérature japonaise. Ainsi, si vous souhaitez visionner ce qui inspire ce réalisateur prometteur, vous savez désormais vers quoi vous tourner.