Dans un monde parallèle, Tesla aurait pu faire partie du vaste empire d'Apple.
Apple : le géant incontesté
Depuis ses débuts modestes dans un garage californien, Apple s'est imposé comme le fer de lance de l'innovation technologique. La société fondée par Steve Jobs, Steve Wozniak et Ronald Wayne a révolutionné l'industrie de la technologie avec des produits emblématiques tels que l'iPhone, l'iPad ou encore le MacBook. En 2023, Apple maintient toujours son statut de leader incontesté, enregistrant des ventes record et dépassant régulièrement les attentes des analystes. Récemment, la hausse considérable des actions de la pomme a porté sa capitalisation boursière à un niveau record de 3 000 milliards de dollars.
La sortie régulière de nouveaux produits, associée à des mises à jour logicielles novatrices, confirme la capacité d'Apple à anticiper les besoins des consommateurs et à rester à la pointe de la technologie. Les gammes de produits telles que l'iPhone, l'iPad, les AirPods et les Mac sont devenues des icônes de style et de performance, propulsant Apple au sommet du marché mondial de la technologie. Et d’un autre côté, Tesla est un peu en train de faire pareil (à son niveau) pour ce qui est de l’automobile.
Le « et si » qui aurait pu changer l’histoire de Tesla et d’Apple
Dans le secteur automobile, aucun nom n'est aussi étroitement associé à la révolution électrique que Tesla. Fondée en 2003, la société a défié les sceptiques en établissant avec succès l'électrification comme le futur incontournable de l'industrie automobile. Cependant, l’histoire aurait pu être bien différente… En effet, il y a quelques années, pendant la période la plus difficile de Tesla, Elon Musk a tenté d'initier une conversation avec Tim Cook, le PDG d’Apple, au sujet d'une acquisition potentielle. Elon Musk a déclaré dans un tweet de 2020 que cela s'est produit durant les « jours les plus sombres » de la production de la Model 3, une période de tensions financières et d'obstacles opérationnels pour le fabricant de véhicules électriques.
During the darkest days of the Model 3 program, I reached out to Tim Cook to discuss the possibility of Apple acquiring Tesla (for 1/10 of our current value). He refused to take the meeting.
— Elon Musk (@elonmusk) December 22, 2020
Malheureusement (ou heuresement) pour Elon Musk, Tim Cook a décliné la réunion, un refus qui, avec le recul, semble être un moment décisif, en particulier compte tenu du statut actuel de Tesla sur le marché et de son impact sur l'industrie automobile. Des mois plus tard, après cette sortie sur Twitter de son homologue, Tim Cook a donné sa version des faits, indiquant soit une non-reconnaissance, soit un rejet délibéré de la proposition. Tim Cook déclarait à l’époque à IndiaTimes : « Vous savez, je n'ai jamais parlé à Elon. Et il y a beaucoup d'entreprises là-bas que nous aurions pu acheter à différents moments, probablement. Mais je me sens vraiment bien là où nous sommes aujourd'hui. »
Les remarques de Tim Cook soulèvent des questions sur ce qui aurait pu être une union inédite dans le monde de la technologie et de l'automobile. Pour Elon Musk, c'était la recherche d'un sauveur pendant la période difficile de Tesla. Pour Tim Cook et Apple, c'était peut-être un carrefour, choisissant plutôt de suivre leur trajectoire actuelle avec leurs stratégies et développements de produits existants plutôt que de s'aventurer dans un territoire automobile inexploré, bien qu’aujourd’hui la rumeur d’une iCar se fasse de plus en plus persistante.