Parce qu'on ne sait jamais.
Une étude pas comme les autres, comme d'habitude
Une bombe nucléaire, ça fait mal, et si le film Oppenheimer nous a bien fait comprendre que cela n'a rien de cool, il y a toujours une chance pour que ce genre de catastrophe arrive. Loin des préoccupations du quotidien, c'est toujours une bonne chose d'être un minimum prêt à encaisser des scénarios assez désastreux, parce que pourquoi pas.
Que ferait-on sans les multitudes d'études faites sur des sujets extrêmement variés, que l'on oublie peut-être mais que l'on peut ressortir à une soirée mondaine pour faire bonne impression. C'est ce que je vous propose aujourd'hui, avec le résultat d'un travail d'une équipe de chercheurs de l'Université de de Nicosie à Chypre. L'étude se porte sur les dégâts réalisés par une éventuelle bombe atomique sur une habitation, placée dans une zone à distance modérée du centre de l'explosion.
Voyez cela comme une assurance tous risques, qui vous permet de gérer au mieux une situation qui semble déjà un peu perdue d'avance. Je ne compte pas faire de spéculation sur l'état actuel de la politique mondiale, et la probabilité que ce genre d'événement arrive, mais depuis quelques années, les quelques tensions autour du globe ne font pas grand-chose pour apaiser les mœurs. Prenez donc cette info comme elle vient, de simples conseils qui pourraient vous donner une infime chance de vous en sortir.
Le meilleur endroit pour se cacher lors d'une explosion nucléaire
Voici donc les résultats de l'étude, et ce qu'il faut en tirer :
L'équipe a utilisé une modélisation informatique avancée pour étudier la vitesse d'une onde de souffle nucléaire à travers une structure debout. Leur structure simulée comportait des pièces, des fenêtres, des portes et des couloirs, ce qui leur a permis de calculer la vitesse de l'air à la suite de l'onde de souffle et de déterminer les meilleurs et les pires endroits où s'abriter.
L'étude conclut que dans une zone de dommages modérés, le souffle du choc est suffisant pour faire basculer certains bâtiments et blesser les personnes se trouvant à l'extérieur. Toutefois, les bâtiments plus solides, tels que les structures en béton, peuvent rester debout. D'après les résultats, il ne suffit pas de se trouver dans un bâtiment solide pour éviter les risques. Les espaces restreints peuvent augmenter la vitesse de l'air, et l'implication de l'onde de souffle fait que l'air se reflète sur les murs et se courbe dans les coins. Dans le pire des cas, cela peut produire une force équivalente à 18 fois le poids du corps d'un humain. Les auteurs soulignent qu'il ne s'écoule que quelques secondes entre l'explosion et l'arrivée de l'onde de souffle, et qu'il est donc essentiel de se mettre rapidement à l'abri.
Vous l'avez compris, il faut à tout prix éviter les fenêtres et les espaces trop réduits, où l'air peut s'engouffrer et créer un phénomène de pression intense, comme les couloirs. Il convient de se placer loin des ouvertures, mais aussi des colonnes de souffle qu'elles créent. Cela ne veut pas dire que vous allez être totalement sortis d'affaire, mais voilà, vous avez quelques éléments pour tenter de sauver votre peau.