Doom, d'id Software, est rapidement devenu une référence en matière d'innovation et de gameplay. Culte et pesant moins de 3 Mo, le célèbre FPS peut être joué sur à peu près tout et n’importe quoi. Surtout n’importe quoi.
L’Enfer sur le lobe
Si Doom n’est pas le premier FPS de l’histoire, il est sans aucun doute celui qui tourne sur le plus d’objets au monde. Déjà à l’époque, son poids plume de 2,39 Mb l’avait aidé à s'installer sur les disques durs de pas moins de 22 % d’ordinateurs outre-Atlantique. Sorti sur un très grand nombre de plateformes, même sur Super Nintendo grâce à la puce FX 2, le titre d’id Software ne s’est pas cantonné aux PC et aux consoles. Grâce au code source partagé par John Carmack, de nombreux développeurs se sont amusés à faire tourner Doom sur à peu près tout et n’importe quoi : test de grossesse, caisse enregistreuse, aspirateur connecté… à partir du moment où il y a un écran, à peu près tout semble pouvoir accueillir le soft.
Et les écrans, certes petits, c’est une des spécialités de TinyCircuits, une société américaine qui conçoit et fabrique de minuscules appareils électroniques open-source. Parmi leurs créations, nous retrouvons des mini bornes d’arcade, des mini téléviseurs, des mini pianos ou encore des mini Game Boy. C’est cet objet qui, transformé en boucle d’oreille par Alina Matson sur Twitter/X, fait aujourd’hui tourner Doom.
Yes you can actually play Doom on my earrings https://t.co/DyRWXTupAO pic.twitter.com/rJOZEZjTN5
— Alina 🎮 Glossbird (@alinalikescozy) November 22, 2023
Et Doom dans tout ça ?
Il continue d’aller bien. Sorti le 10 décembre 1993, le jeu d’origine a bouleversé son petit monde. Il décroche les notes maximales un peu partout et remporte le prix de jeu de l’année auprès de nombreuses rédactions. Que ce soit la presse française, britannique ou américaine, tous les professionnels décrivent Doom comme une révolution, quand bien même il ressemblerait beaucoup à Wolfenstein 3D des mêmes développeurs. Il est aussi salué pour l'intelligence de son game design et pour tout ce qu’il a apporté avec son mode multijoueur et son éditeur de cartes. Doom rapporte 100 000 dollars dès son premier jour d’exploitation avant d’atteindre le million très rapidement.
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La suite, on la connaît. Id Software sort Doom 2 en 1994, Doom 64 en 1997 alors qu’il faudra attendre 2004 pour jouer à Doom 3. Un troisième épisode qui se concentre sur le scénario tout en proposant du shoot intensif. Après un développement compliqué, c’est finalement en 2016 que Doom revient dans une version plus “fast FPS” que jamais, tandis que Doom Eternal, en 2020, continue d’emprunter la voie initiée par le reboot tout en apportant diverses évolutions, ainsi qu’une histoire plus présente. Nous sommes toujours dans l’attente de l’annonce d’un nouvel épisode, dont l’existence a fuité dans des documents de Microsoft.