Les acteurs se donnent souvent à fond pour jouer leur rôle. Parfois trop. Adèle Exarchopoulos en a fait les frais à ses dépens.
Jouer les héroïnes n’est pas toujours sans risques, surtout lorsqu’on tourne une scène de combat. Adèle Exarchopoulos en a fait les frais à ses dépens. Lors du tournage de “Voleuses”, le dernier film de Mélanie Laurent, l’actrice a reçu un coup de poing tellement fort, qu’elle est tombée dans les pommes. Le film raconte l’histoire de Carole et Alex, deux voleuses de génie, et meilleures amies depuis toujours. Sous la coupe de Marraine depuis des années, elles rêvent d'être libres. Avec l'aide de Sam, une championne de moto, elles se lancent dans une ultime aventure pour s'affranchir de cette vie de cavale.
Triple fracture du nez à cause du coup-de-poing raté
Comment Adèle Exarchopoulos s’est retrouvée KO ? Lors du tournage d’une des scènes de Voleuses, Alex (joué par Adèle) affronte un homme dans une chambre d’hôtel après un plan à trois qui a mal tourné. Le combat est violent, mais reste “fictif” jusqu’au moment fatidique où l'actrice s’écroule au sol. « La droite était absolument parfaite, si bien que je me suis évanouie », révèle Adèle Exarchopoulos à AlloCiné après avoir oublié d'esquiver le coup de poing. « On a dû m’opérer parce qu’il était là (elle montre son nez de travers, NDLR ) et ensuite, je suis restée 15 jours avec un plâtre » poursuit l’actrice. Résultat des courses : triple fracture du nez. Malgré cette mésaventure, la réaction d’Adèle Exarchopoulos a été pour le moins surprenante. « On l’a réanimé et la première chose qu’elle m’a dite en se réveillant, c’était : ‘Dis-moi que tu as la prise », se rappelle Mélanie Laurent, réalisatrice du film.
Pourtant le trio Adèle Exarchopoulos, Mélanie Laurent, Manon Bresch était bien préparé. La majorité des cascades présentes dans le film ont été réalisées sans doublure. Pour réaliser cet exploit, les trois actrices ont dû suivre des entraînements intensifs, aussi bien physiques que dans la manipulation des armes. Une formation qui a d’ailleurs plu à la tête d’affiche. « Je ne pensais pas autant aimer, c’est même angoissant dit comme ça. Bon ça ne restera pas un hobby, mais j’ai adoré apprendre l’histoire des armes et travailler avec le chef armurier », s’est réjouie Adèle Exarchopoulos.