Par effet boule de neige, J. R. R. Tolkien n’a pas seulement fait émerger tout un tas de livres de fantasy. Aussi étonnant que cela puisse paraître, l'œuvre de Tolkien a nourri l’imaginaire de nombreux musiciens dont le leader de ce groupe de rock iconique. Celui-ci était tellement fan des livres qu’il a littéralement utilisé des noms extraits de l’univers de l’auteur britannique.
L’influence de Tolkien dépasse le cadre de la littérature : c’est toute la culture qui est affectée !
Si vous imaginez que l'œuvre de J. R. R. Tolkien s’est uniquement contentée d’inspirer la littérature, vous vous méprenez. L’influence de l'auteur et ses productions se sont répercutées dans tout un tas de domaines, comme l’art, la musique et, de manière plus surprenante, la politique (notamment dans les années 60). À l’aide de ses écrits, l’auteur britannique a changé la face du genre de la fantasy et a permis à Peter Jackson de donner vie à l’une des plus grandes sagas cinématographiques. Bref, le pouvoir du Seigneur des Anneaux sur la pop-culture est incommensurable.
Comme on le suggérait, J. R. R. Tolkien n’a pas seulement révolutionné l’imaginaire de tout un tas d’auteurs, de cinéastes… Il a aussi guidé la plume de nombreux auteurs-compositeurs, à l’image de Robert Plant. Si les amateurs de rock connaissent ce nom, il est de bon ton de rappeler qu’il est le leader du groupe Led Zeppelin. Celui-ci ne s’est jamais caché d’être un véritable fan des écrits des Tolkien, et plus particulièrement de l’aventure de Frodon. Certaines références se sont même invitées dans la discographie de cet emblématique groupe de musique !
Quand le groupe Led Zeppelin insère des références au Seigneur des Anneaux dans ses chansons
Un peu comme les textes de rap qui s’amusent à insérer des références explicites à des mangas cultes, de nombreux groupes de rock n’ont pas hésité à ponctuer leurs chansons de pieds de nez à ces univers fantastiques. Dans le cadre de la discographie de Led Zeppelin, l’un des exemples les plus flagrants n’est autre que « Ramble One » qui figure sur l’album Led Zeppelin II. Difficile de faire plus explicite que les noms de « Mordor », « Gollum » et « Evil One ». À l’époque et encore maintenant, les fans s’amusent à décortiquer les paroles pour mettre le doigt sur la véritable signification de cette chanson.
Bien que celle-ci donne l’impression de raconter le périple d’un homme qui parcours le monde entier à la recherche de la femme de ses rêves, une autre interprétation veut qu’il s’agisse d’une analogie au personnage d’Aragorn, partagé entre la quête qui le pousse vers sa bien-aimée Arwen et la traque de Gollum avant que Sauron ne mette les mains sur lui. Plus simplement, une énième explication de texte imagine qu’il s’agit ni plus ni moins que d'une transposition musicale du périple de Frodon à travers la Terre du Milieu pour détruire une bonne fois pour toutes l’Anneau Unique.