Hier, un test bien spécifique a eu lieu à l’échelle nationale aux États-Unis.
Un test grandeur nature pour le pays de l’oncle Sam
Il y a quelques jours, le gouvernement fédéral américain a annoncé qu'il procéderait mercredi après-midi à un test national de son système d'alerte d'urgence et des alertes d'urgence sans fil. Ainsi, hier, sur les coups de 14h20 (heure de l’est), la partie du test concernant le système d'alerte d'urgence (EAS) a envoyé une alerte d'urgence à toutes les radios et télévisions, tandis que la partie du test relative aux alertes d'urgence sans fil (WEA) a dirigé des alertes vers tous les téléphones portables des consommateurs.
L'objectif de ce test de ce 4 octobre était de vérifier que ces systèmes continuaient d'être des moyens efficaces pour avertir le public en cas d'urgence, notamment à l'échelle nationale, a expliqué la Federal Emergency Management Agency (FEMA), qui organise ce test en collaboration avec la Federal Communication Commission (FCC), dans un communiqué.
Comment ce test s’est-il déroulé ?
Hier, à 14h20 (heure de l’est), tous les téléphones portables ont reçu une alerte ainsi que le message suivant : « IL S'AGIT D'UN TEST du Système national d'alerte d'urgence sans fil. Aucune action n'est requise. » Ce message a été envoyé en anglais ou en espagnol, en fonction des paramètres linguistiques de votre appareil. Il était assorti d'une tonalité et d'une vibration uniques conçues pour rendre cette alerte accessible à l'ensemble du public, y compris aux personnes en situation de handicap, selon les précisions fournies par la FEMA.
De plus, pendant cette période, toutes les radios et télévisions ont également diffusé une alerte d'urgence de test en même temps que cette opération plus vaste. Ce message, d'une durée d'environ une minute, précisait : « Il s'agit d'un test national du Système d'alerte d'urgence, émis par l'Agence fédérale de gestion des urgences, couvrant les États-Unis de 14h20 à 14h50, heure de l'Est. Ceci n'est qu'un test. Aucune action n'est requise de la part du public. »
Ce n’est pas la première fois que les États-Unis mettent en place ce genre de test
Le test de ce mercredi était le septième test national du Système d'alerte d'urgence, qui envoie des alertes par le biais des radios et des télévisions. Il s'agit du troisième test national des alertes d'urgence sans fil, mais seulement du deuxième à être envoyé aux appareils cellulaires des consommateurs. Le plus récent test des deux systèmes a eu lieu en 2021. Le tout premier test du Système d'alerte d'urgence remonte, quant à lui, à plus de dix ans, en 2011. Il est important de noter que par le passé, il y a eu plusieurs erreurs de grande envergure liées aux systèmes d'alerte d'urgence mobiles qui ont touché les téléphones portables, en raison d'erreurs commises au niveau de l'État.
L'incident le plus célèbre est peut-être survenu en 2018 à Hawaï, lorsque par erreur, un employé des services de gestion des urgences de l'État d'Hawaï a appuyé sur le mauvais bouton dans le centre d'opérations d'urgence, provoquant ainsi une fausse alerte concernant une menace de missile balistique entrant. Nul besoin de vous préciser que l'employé responsable de cette erreur avait finalement été licencié. Pour ce qui est des tests survenus hier, la FEMA indique : « Tous les opérateurs cellulaires qui participent à l'AEM ont reçu l'alerte. L'alerte test EAS a été traitée avec succès et mise à la disposition des radiodiffuseurs. »