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News culture Les jeunes héros de la série Gen V vivent un cauchemar dans le spin-off de The Boys, et c’est avant tout la faute de leurs parents
Profil de Jinxeb,  Jeuxvideo.com
Jinxeb - Rédaction jeuxvideo.com

Dans la nuit de jeudi à vendredi, du 28 au 29 septembre, Gen V, le spin-off de The Boys a fait son apparition dans le catalogue d’Amazon Prime Video. Au-delà d’être un faire-valoir censé nous permettre de patienter jusqu’à la sortie de la saison 4 du show principal, cette nouvelle série nous offre un nouveau regard sur les super-héros. Derrière ceux-ci, il y a généralement un traumatisme qui se cache, et c’est bien souvent la faute des parents, cibles privilégiées des showrunners qui ne les épargnent pas. Faites attention, ça risque de spoiler !

166 992 vues

Comme The Boys, la satire et la critique de Gen V n’épargnent personne

« On ne naît pas super-héros, on le devient ». Avec le recul, on se rend compte que cette phrase est plus qu’appropriée pour résumer les événements de The Boys. Celles et ceux qui ont suivi assidûment la série principale ne peuvent d'ailleurs que la comprendre. Il n’y a pas dix mille façons de devenir un héros. Soit par nos actes, soit parce que l’on a - ou, nous a - inoculé le fameux Composé V, un sérum qui change le destin de n’importe qui et de ceux qui l’entourent. Avec la sortie de Gen V, nous étions impatient de voir comment une marée d’étudiants gèrent de telles responsabilités, ainsi que leur statut d’apprentis super-héros rêvant d’intégrer les Sept. Sous couvert d’une ambiance gore et décomplexée, mettant en scène des super-héros qui sont loin d’être super… et encore moins des héros, l’univers de The Boys est un prétexte pour nous parler de l’Homme et de ses dérives.

Les jeunes héros de la série Gen V vivent un cauchemar dans le spin-off de The Boys, et c’est avant tout la faute de leurs parents

Depuis ses débuts, la série The Boys nous a prouvé qu’elle était, de manière plus ou moins bien réussie et percutante, une satire de notre société. Gen V, elle, reproduit le même schéma même si la série parvient à varier ses thématiques. Comme à chaque fois, les showrunners savent élaborer une introduction accrocheuse aux scènes qui font mouche : c’est ce que l’on vient chercher en regardant la série, et si l’on reste avant tout pour ça, le sous-texte de la série peut aussi être un argument valable. L’un des sujets esquissés dans Gen V est intéressant parce qu’il nous montre que le poids des parents peut-être un fardeau encore plus lourd que les pouvoirs que leurs enfants acquièrent, et que ces habiletés sont en quelque sorte reliées à l'expression d'un traumatisme, d'une angoisse. Jeunes adultes oblige, un large panel des protagonistes de ce spin-off nous prouve que les parents sont le point de départ des pires atrocités qu’ils auront l’occasion de vivre.


Le composé V, un cadeau empoisonné des parents à leurs enfants

Les jeunes héros de la série Gen V vivent un cauchemar dans le spin-off de The Boys, et c’est avant tout la faute de leurs parents
Toujours très généreux au lancement d’une nouvelle saison, Amazon Prime Video nous a offert l’opportunité de découvrir, d’une traite, non pas un mais trois épisodes du spin-off. Certes, ce n’est pas suffisant pour délivrer un avis global sur l’entièreté de cette saison inaugurale de Gen V, mais cela a tout de même fait apparaître quelques éléments servant d’angle à cet article. Ici, le plus intéressant, c’est de voir à quel point l’emprise Vought International et de son composé « miraculeux » s’exerce sur les individus, en particulier les parents, qui sont amenés à prendre des décisions irrationnelles et irréfléchies. Telle une carotte permettant de les faire avancer, Vought International agite devant leurs yeux un objet qui pourrait changer la vie de leur enfant, mais surtout la leur !

Les jeunes héros de la série Gen V vivent un cauchemar dans le spin-off de The Boys, et c’est avant tout la faute de leurs parents
Pendant l’épisode 3, il y a une phrase prononcée par un personnage qui nous montre bien que l’univers de The Boys est avant tout fait de manipulation - « Dans le monde réel, tout le monde se sert de tout le monde » -, plus particulièrement parce qu’un grand nombre d’individus juge que leurs intérêts supplantent ceux des autres. Cela vaut également pour les parents qui, avant d’envisager une forme de consentement, font de la gloire, la renommée, la célébrité et la prospérité une priorité, quitte à menacer l’avenir de leur enfant à propos duquel ils n’ont aucune garantie. On a déjà eu l’occasion de le voir, tout peut arriver dans l’univers de The Boys, et on est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise ou d’une situation qui échappe totalement à ses protagonistes… pour se terminer dans un bain de sang.

Les jeunes héros de la série Gen V vivent un cauchemar dans le spin-off de The Boys, et c’est avant tout la faute de leurs parents
Effectivement, l’univers de The Boys est cruel, et la scène d’ouverture de la première saison de Gen V nous le confirme totalement. Mais, au-delà de faire souffrir ses personnages, le destin effectue un juste retour des choses. En imposant leurs choix à leurs enfants, les parents se condamnent, soit en devenant des personnages grossiers qui ne se rendent pas compte de ce qu’ils font endurer à leurs chères têtes blondes, soit en se transformant en une figure d’autorité imbuvable qui mène la vie de leur fils ou de leur fille à la baguette. Voire, tout simplement, en payant le prix fort de leurs choix (ou plutôt de leurs erreurs), le tout en bouleversant la vie de leurs enfants, bien entendu. S’il y avait bien une chose à retenir, c’est qu’être mêlé aux affaires de la société Vought International n’amène rien de bon, que vous soyez un adulte ou un enfant que l’on prive bien trop vite de son innocence et de son insouciance.


Quand les pouvoirs deviennent l’expression d’un traumatisme ou un fardeau trop lourd

Les jeunes héros de la série Gen V vivent un cauchemar dans le spin-off de The Boys, et c’est avant tout la faute de leurs parents
Par conséquent, il ne faut pas s’étonner que de telles situations et de telles expériences engendrent des anti-héros à la psychopathie plus ou moins élevée. Pour autant, Gen V ne place pas ses apprentis héros dans cette catégorie, quand bien même les effets du Composé V se ressentent sur certains sujets. Soit la société Vought International est d’une insouciance totale, soit elle dissimule très bien ses secrets puisque, peu à peu et en parallèle des révélations faites dans The Boys, on comprend que le principe actif qui permet aux humains de développer des pouvoirs les affecte à tout un tas de niveaux, notamment psychologique. Toutefois, ce n’est pas forcément la substance développée par Vought qui fait le plus de ravages, mais l’histoire personnelle de chaque jeune adulte présent dans le spin-off. D’une manière ou d’une autre, on remarque que leurs pouvoirs respectifs sont souvent l’expression d’un traumatisme ou un fardeau trop lourd à porter.

Les jeunes héros de la série Gen V vivent un cauchemar dans le spin-off de The Boys, et c’est avant tout la faute de leurs parents
Il ne faut pas s’y méprendre, Gen V nous parle bien plus d’humanité (son fonctionnement, ses failles, ses dérives) que de super-héroïsme. Les trois cas de pouvoirs comme reflets du traumatisme proviennent clairement des personnages de Marie Moreau, Emma Meyer et Jordan Li. Capable de contrôler son propre sang, Marie Moreau, personnage on ne peut plus central de ce spin-off, souffre clairement de la perte de ses parents et de la colère de sa soeur à son égard. Alors, forcément, lorsque celle-ci doit utiliser un couteau ou tout arme tranchante pour s’infliger une blessure et ainsi déployer ses pouvoirs, on ne peut qu’y voir un parallèle avec une forme de scarification grâce à laquelle elle espère expier sa culpabilité ou se punir, convaincue que tout est de sa faute.

Les jeunes héros de la série Gen V vivent un cauchemar dans le spin-off de The Boys, et c’est avant tout la faute de leurs parents
Pour ce qui est d’Emma et Jordan, c’est à peu près la même forme d’expression. La première est capable de réduire sa taille en se faisant vomir, symbole d’un trouble du comportement alimentaire (TCA) qui paraît évident quand on découvre l’obsession de sa mère pour le nombre de calories ingurgitées par sa fille. La seconde, elle, a longtemps vécue avec la sensation de ne pas être née dans le bon corps, s’étant toujours sentie fille alors qu’elle est née dans la peau d’un garçon, et s’est tout naturellement que son pouvoir s’est développé autour de ce mal-être pour lui permettre d’alterner entre deux apparences.

Les jeunes héros de la série Gen V vivent un cauchemar dans le spin-off de The Boys, et c’est avant tout la faute de leurs parents
Tout aussi traumatisant mais lorgnant davantage du côté du fardeau, le pouvoir de Cate Dunlap est à l’image d’une malédiction dont elle ne pourra jamais se débarrasser. En effet, l’éveil de ses pouvoirs, comme Marie, s’est fait de la pire des manières. Dotée d’une capacité d’auto-persuasion, celle-ci est responsable de la disparition de son jeune frère qui s’est volatilisé suite à un ordre qu’elle a proféré en le touchant. Aujourd’hui, elle doit vivre avec cette croix sur les épaules, mais elle n’est pas la seule à ressentir une forme de pression liée à son statut ou à son pouvoir. Rien qu’avec son surnom de Golden Boy, Luke Riordan doit constamment être irréprochable et à la hauteur de son statut d’étudiant numéro 1 de l’Université Godolkin.

Les jeunes héros de la série Gen V vivent un cauchemar dans le spin-off de The Boys, et c’est avant tout la faute de leurs parents Les jeunes héros de la série Gen V vivent un cauchemar dans le spin-off de The Boys, et c’est avant tout la faute de leurs parents

Dans une moindre mesure, Andre Anderson doit assumer la lourde charge qui pèse sur ses épaules, lui qui a hérité des mêmes pouvoirs que son père, Polarité. Néanmoins, parce que ce dernier semble vouloir concrétiser à travers son fils les rêves qu’il n’a jamais atteints lorsqu’il était un héros, il lui impose une pression qui ne décroît jamais. Chacun à leur manière donc, les héros de Gen V doivent composer avec un mal-être constant, symbole d’une génération désabusée dont l’entourage, poussé dans ses travers par la satire, est la source de presque tous les maux.


À propos de Gen V
News culture
100% d'avis positifs, ce spin off fait mieux que la série principale. L'univers de The Boys cartonne sur Amazon Prime
News culture
Ce spin-off de The Boys aura un personnage plus dérangé que le Homelander !
News culture
La meilleure série de super-héros de 2023 n'est pas sur Disney+. Amazon met KO Marvel et ses super-héros !
News culture
Le spin-off de The Boys est encore plus gore que la série principale, Amazon Prime cherche à vous traumatiser
Super-Héros
Commentaires
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kinuls99 kinuls99
MP
Niveau 9
le 09 oct. 2023 à 21:19

perso j'ai pas survécu aux 5 premières minutes de cette série... trop de red flag à la suite

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