Cela fait huit ans qu’il n’y a eu aucun film de Martin Scorsese au cinéma. Le dernier en date était Silence, en 2016, un drame sur la religion avec Andrew Garfield et Adam Driver. Mais ce n'est pas son dernier film. En effet, en 2019, le réalisateur a sorti The Irishman avec Al Pacino et De Niro, en exclusivité sur Netflix. On a d'ailleurs failli ne pas voir Killers of the Flower Moon sur grand écran ! Apple Studios a produit le film et de ce fait, il ne devait être disponible que sur leur service de streaming, Apple TV +. Mais Paramount est intervenu et a remédié à ça en prenant en charge la distribution dans les cinémas. Un peu avant la sortie du long-métrage ce 18 octobre, les studios nous ont offert un nouveau trailer. A l'intérieur, on peut en apprendre plus sur le scénario et le casting du long-métrage.

C’est quoi le scénario ?

Le film est tiré de l’ouvrage éponyme de David Grann, sorti en 2017, lui-même inspiré de faits réels. Il raconte une part méconnue de l’histoire américaine, où des Américains blancs ont tué plusieurs tribus amérindiennes. Ils étaient jaloux des natifs qui avaient fait fortune grâce au pétrole présent sous leurs terres. Ils ont alors mis en place des mariages intéressés pour bénéficier des “headrights”, des droits payés aux Amérindiens pour l'exploitation de leurs ressources. Ce décor politique de 1920 est peint par Scorsese sous forme d’un western de 3h26 dans lequel on retrouve de grands noms du cinéma.

C’est quoi le casting ?

Killers of the Flower Moon, c’est aussi le retour de Robert De Niro, mais aussi un autre acteur fétiche de Scorsese : Leonardo DiCaprio. Ce dernier incarne l’époux d’une native interprétée par Lily Gladstone. Tandis que De Niro joue un riche éleveur de moutons accusé d’être impliqué dans les meurtres des Amérindiens. Au casting, on retrouve aussi Jesse Plemons, John Lithgow et Brendan Fraser qui s’est récemment illustré dans The Whale des studios A24. Le film a déjà été projeté au Festival de Cannes en mai dernier et il semble avoir été plus qu'apprécié. Le Figaro écrit : "Cela dure deux cent six minutes. Le temps passe comme un songe. Et c'est ainsi que Scorsese est grand."