Cette mini-série déjà disponible sur Netflix a été nommée aux Oscars et fait la fierté de la Norvège. Un visionnage parfait pour un week-end !
Le nombre de programmes disponibles sur Netflix est si important qu’il est évident que nous passons à côté de pépites sans le savoir. C’est sûrement le cas avec L’écume de la Guerre, une mini-série en trois épisodes d’une durée totale de 175 minutes réalisée par Gunnar Vikene. Au départ, les trois parties constituaient un seul et même film, la plateforme a jugé qu’il serait plus digeste de cette façon. Ainsi, des séquences ont été ajoutées et d’autres coupées pour correspondre au format. Ce show norvégien a été nominé aux Oscars et possède des critiques très positives. C'est la production la plus chère jamais réalisée par la Norvège, ce qui en fait une fierté locale ! Comme son nom l’indique, le film parlera aux amateurs de récits de guerre.
Une histoire de survie en temps de guerre
Le récit met en scène deux amis qui se sont engagés dans la marine. Cependant, un conflit d’envergure éclate pendant leurs années de service : la Seconde Guerre Mondiale. Les deux hommes se retrouvent alors embarqués dans une guerre dans laquele ils n’auraient jamais souhaité s’engager. Une histoire de survie qui est aussi une ode à la paix. Tous les sentiments négatifs que peuvent inspirer ce conflit sont mis en avant. Entre séparation familiale, solitude, violence exacerbée, cas moraux, etc. la série nous met face à la violence de ces conflits qui mettent la détermination de ces deux hommes à rude épreuve.
Gunnar Vikene, son réalisateur, a d’autres programmes poignants à son actif. On peut citer Pørni, un drame social. L’histoire d’une assistante sociale mère de deux adolescents qui essaye de faire au mieux pour sa famille et pour elle-même. Cependant, elle doit aussi faire face au deuil d’une sœur décédée, son père névrosé qui vit avec elle et à l’immaturité d’un ex-mari qu’elle doit couvrir. Les créations de Vikene s'adressent à un public amateur de films et séries qui s’écartent du modèle hollywoodien classique, car ils peignent une réalité dure et parfois pessimiste.